Les estimations sont alarmantes. Dans une étude parue en septembre dernier, la revue médicale de référence The Lancet notait que « sur les 25 prochaines années, l’antibiorésistance pourrait causer directement plus de 39 millions de morts dans le monde et serait associée à 169 millions de décès ». C’est 67 % de victimes directes en plus par rapport à 2021, et 74,5 % de décès indirects. De manière quasi concomitante, la France publiait sa nouvelle feuille de route interministérielle 2024-2034 relative à la prévention et la réduction de l’antibiorésistance, et lutte contre la résistance aux antimicrobiens. Résolument inscrit dans une approche Une seule santé, ce nouveau plan ambitieux s’articule autour de 17 objectifs stratégiques, parmi lesquels l’on peut noter une volonté d’accélérer l’innovation diagnostique pour améliorer la gestion des antimicrobiens, de faire avancer l’innovation thérapeutique, et de muscler le recours aux outils numériques et aux systèmes de traitement des données pour mieux anticiper et traiter l’antibiorésistance. Autant d’objectifs avec lesquels s’aligne bioMérieux, dont l’activisme en matière de lutte contre les résistances bactériennes est reconnu et salué.
Dans l’édition 2024 de son désormais traditionnel livre blanc annuel, le spécialiste du diagnostic in vitro montre différentes facettes de sa contribution à cet enjeu de santé publique, favorisée par un soutien franc et massif à l’innovation, qui capte 75 % de son budget R&D. Ainsi, en l’espace de quelques semaines seulement, bioMérieux s’est imposé comme un partenaire majeur du nouvel IHU Prometheus, premier centre mondial combinant recherche, soins et formation pour vaincre le sepsis. Il a également continué d’œuvrer pour que le diagnostic biologique médical ait un impact décisif sur le parcours de soin, comme avec le VIDAS® TBI , des biomarqueurs sanguins du traumatisme crânien léger – qui lui-même concerne environ 10 % des patients admis dans les services d’accueil des urgences – pour déterminer la nécessité de réaliser un scanner crânien, désengorger le service des urgences et épargner des ressources hospitalières matérielles et humaines.
Portant une approche syndromique basée sur la PCR multiplex rapide, il a aussi mis au point le système BIOFIRE®, qui propose désormais un menu exclusif de panels pour six syndromes infectieux, permettant de mieux cibler les traitements en fonction de la documentation microbiologique et de limiter ainsi l’usage inapproprié des antibiotiques. Des solutions notamment pertinentes pour accélérer la prise de décision médicale chez les patients se présentant aux urgences, et pouvoir par là même désengorger ces services en tension. C’est par exemple le cas du BIOFIRE® FILMARRAY® ME Panel, permettant de détecter 14 pathogènes responsables d’infections neuroméningées communautaires en 1h environ, pour un parcours patient optimal. Ou encore du BIOFIRE® SPOTFIRE®, dernière innovation en date en matière de biologie décentralisée ou délocalisée, capable de détecter 15 pathogènes respiratoires en 15 minutes environ. Notamment adoptée par les Urgences Adultes du CHU de Poitiers et évaluée par les Urgences Pédiatriques du CHU de Saint-Étienne, cette solution de diagnostic ultra-rapide, a bénéficié d’un coup de projecteur mérité lors du dernier congrès de la Société Française de Médecine d’Urgence.
Véritable alliée dans la lutte contre l’antibiorésistance, l’approche syndromique continue en outre de trouver chaque jour de nouvelles applications. Au service de réanimation du CHU de Nîmes, la PCR multiplex dédiée aux hémocultures positives BIOFIRE® BCID2 a ainsi été couplée à Vitek® RevealTM, une technique d’antibiogrammes phénotypiques rapides, pour soutenir une désescalade thérapeutique chez les patients septiques présentant une bactériémie à Bacilles à Gram négatifs, comme ont pu le découvrir les participants au dernier congrès de la Société de Réanimation de Langue Française. Les services de médecine intensive et de réanimation de l’hôpital Bichat-Claude Bernard de Paris (AP-HP), de l’hôpital Nord de Marseille (AP-HM) et du CHU de Nice ont quant à eux partagé leur expérience avec le BIOFIRE® FILMARRAY® Pneumonia plus Panel, en mettant à disposition d'autres centres leurs algorithmes de prescription et d'interprétation, dans le but de réduire l'usage des antibiotiques à large spectre en traitement probabiliste.
Pleinement conscient que la lutte contre la résistance aux antimicrobiens impose d’avoir toujours une longueur d’avance, bioMérieux continue pour sa part d’enrichir son offre. Il a ainsi récemment ajouté une nouvelle corde à son arc avec la solution de surveillance et d’aide à la décision intelligente LUMED, illustrant une fois de plus son alignement avec les ambitions de la puissance publique. En rendant actionnables, par l’intelligence artificielle, les données diagnostiques et les autres données vitales issues du parcours de soins, LUMED entend jouer un rôle majeur dans l’optimisation des programmes de bon usage des antibiotiques et de prévention du risque infectieux avec, à la clé, une meilleure prise en charge des patients et une plus grande maîtrise des coûts des soins.
À lire : bioMérieux, le livre blanc 2024
Dans l’édition 2024 de son désormais traditionnel livre blanc annuel, le spécialiste du diagnostic in vitro montre différentes facettes de sa contribution à cet enjeu de santé publique, favorisée par un soutien franc et massif à l’innovation, qui capte 75 % de son budget R&D. Ainsi, en l’espace de quelques semaines seulement, bioMérieux s’est imposé comme un partenaire majeur du nouvel IHU Prometheus, premier centre mondial combinant recherche, soins et formation pour vaincre le sepsis. Il a également continué d’œuvrer pour que le diagnostic biologique médical ait un impact décisif sur le parcours de soin, comme avec le VIDAS® TBI , des biomarqueurs sanguins du traumatisme crânien léger – qui lui-même concerne environ 10 % des patients admis dans les services d’accueil des urgences – pour déterminer la nécessité de réaliser un scanner crânien, désengorger le service des urgences et épargner des ressources hospitalières matérielles et humaines.
Portant une approche syndromique basée sur la PCR multiplex rapide, il a aussi mis au point le système BIOFIRE®, qui propose désormais un menu exclusif de panels pour six syndromes infectieux, permettant de mieux cibler les traitements en fonction de la documentation microbiologique et de limiter ainsi l’usage inapproprié des antibiotiques. Des solutions notamment pertinentes pour accélérer la prise de décision médicale chez les patients se présentant aux urgences, et pouvoir par là même désengorger ces services en tension. C’est par exemple le cas du BIOFIRE® FILMARRAY® ME Panel, permettant de détecter 14 pathogènes responsables d’infections neuroméningées communautaires en 1h environ, pour un parcours patient optimal. Ou encore du BIOFIRE® SPOTFIRE®, dernière innovation en date en matière de biologie décentralisée ou délocalisée, capable de détecter 15 pathogènes respiratoires en 15 minutes environ. Notamment adoptée par les Urgences Adultes du CHU de Poitiers et évaluée par les Urgences Pédiatriques du CHU de Saint-Étienne, cette solution de diagnostic ultra-rapide, a bénéficié d’un coup de projecteur mérité lors du dernier congrès de la Société Française de Médecine d’Urgence.
Véritable alliée dans la lutte contre l’antibiorésistance, l’approche syndromique continue en outre de trouver chaque jour de nouvelles applications. Au service de réanimation du CHU de Nîmes, la PCR multiplex dédiée aux hémocultures positives BIOFIRE® BCID2 a ainsi été couplée à Vitek® RevealTM, une technique d’antibiogrammes phénotypiques rapides, pour soutenir une désescalade thérapeutique chez les patients septiques présentant une bactériémie à Bacilles à Gram négatifs, comme ont pu le découvrir les participants au dernier congrès de la Société de Réanimation de Langue Française. Les services de médecine intensive et de réanimation de l’hôpital Bichat-Claude Bernard de Paris (AP-HP), de l’hôpital Nord de Marseille (AP-HM) et du CHU de Nice ont quant à eux partagé leur expérience avec le BIOFIRE® FILMARRAY® Pneumonia plus Panel, en mettant à disposition d'autres centres leurs algorithmes de prescription et d'interprétation, dans le but de réduire l'usage des antibiotiques à large spectre en traitement probabiliste.
Pleinement conscient que la lutte contre la résistance aux antimicrobiens impose d’avoir toujours une longueur d’avance, bioMérieux continue pour sa part d’enrichir son offre. Il a ainsi récemment ajouté une nouvelle corde à son arc avec la solution de surveillance et d’aide à la décision intelligente LUMED, illustrant une fois de plus son alignement avec les ambitions de la puissance publique. En rendant actionnables, par l’intelligence artificielle, les données diagnostiques et les autres données vitales issues du parcours de soins, LUMED entend jouer un rôle majeur dans l’optimisation des programmes de bon usage des antibiotiques et de prévention du risque infectieux avec, à la clé, une meilleure prise en charge des patients et une plus grande maîtrise des coûts des soins.
À lire : bioMérieux, le livre blanc 2024
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