Préserver la peau des patients incontinents : l’expertise dermo-soignante de Rivadouce

« La peau n’est pas qu’une enveloppe : c’est un véritable rempart face aux agressions extérieures, rappelle Justine Alquier, cheffe de gamme Rivadouce. Elle agit à plusieurs niveaux : elle neutralise les substances irritantes, absorbe les frottements et empêche les agents pathogènes de pénétrer l’organisme ». Chez les personnes incontinentes, et particulièrement les patients âgés, alités ou hospitalisés, cette fonction de barrière est continuellement compromise. L’exposition fréquente à l’humidité, aux excrétions et à la chaleur crée un climat de macération qui peut entraîner une détérioration rapide de la peau. Les conséquences ? Des dermites liées à l’incontinence, voire des escarres, impactant directement le confort et la qualité de vie des patients. « Ce n’est pas un phénomène marginal, insiste-t-elle. En établissement de soins, la prévalence des dermatites associées à l’incontinence varie de 5,6 % à 50 %, avec une incidence comprise entre 3,5 % et 25 % selon les structures et les populations étudiées. La prévalence de l’escarre chez les patients hospitalisés est quant à elle comprise entre 8 et 9 % » [1].

Face à ces risques, la prévention joue un rôle primordial. Il ne s’agit pas uniquement de gérer l’incontinence, mais bien de préserver l’intégrité cutanée. Cela implique un protocole de soins rigoureux, associant une hygiène douce, des changes adaptés et des produits dermo-protecteurs. « Après chaque change, il est essentiel de nettoyer la peau sans l’agresser, en utilisant par exemple la solution nettoyante sans rinçage Rivadouce, éprouvée depuis 20 ans, explique Justine Alquier. Ensuite, un séchage par tamponnement et l’application d’un soin barrière sont indispensables pour renforcer la protection naturelle de la peau ». C’est précisément le rôle de la Crème barrière protectrice Rivadouce, conçue pour accompagner les professionnels au quotidien. Sans parfum, testée sous contrôle dermatologique, cette émulsion huile-dans-eau s’adresse aux peaux sensibles ou fragilisées, pour bloquer les agents irritants tout en respectant les fonctions biologiques de l’épiderme.

« Nous avons misé sur des actifs à la fois sûrs et reconnus pour leur efficacité », précise la cheffe de gamme. L’oxyde de zinc, utilisé à 12 %, apporte ainsi ses propriétés asséchantes, antiseptiques et protectrices. Il est combiné à la lanoline purifiée, un agent émollient qui assouplit la peau et aide à maintenir une bonne hydratation, et à un complexe végétal réunissant extrait naturel d’aloe vera et glycérine d’origine végétale pour apaiser les zones sensibles. « La texture est épaisse mais facile à appliquer et se retire facilement. Elle n’amoindrit pas l’absorption des protections, respecte les plis cutanés, prévient les frottements tout en offrant une sensation immédiate de confort », ajoute-t-elle.
 
Utilisée quotidiennement, la crème s’intègre naturellement aux protocoles de soins en établissements, s’imposant comme une solution efficace pour limiter les complications liées à l’incontinence. Elle est, depuis peu, également disponible dans les pharmacies d’officine pour les interventions à domicile. « Notre objectif est double : préserver la dignité, la qualité de vie et le bien-être des patients tout en facilitant la tâche des soignants. Ces préoccupations sont d’ailleurs au cœur de la gamme Grand Âge, avec des produits à la fois techniques, sûrs et sensoriels, qui allient rigueur scientifique et approche humaniste du soin », conclut Justine Alquier.

[1] Faucher N, Palmier S, Vanderbrugghe M. Escarres périnéales et dermite associées à l’incontinence. Revue Francophone de Cicatrisation. 2017;1(3):32-36. doi:10.1016/S2468-9114(17)30371-7

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