La France revient dans le top 3 européen…
Avec une participation à 319 essais cliniques, soit 11 % des essais mondiaux promus par les entreprises du médicament, la France retrouve son 3ème rang européen qu’elle avait perdu en 2015. L’Allemagne et le Royaume-Uni reculent d’un rang au profit respectivement de l’Espagne et de la France. La France conserve le 2ème rang pour l’oncologie (15 % de participation aux essais mondiaux) et le 4ème rang pour les phases précoces (5 % de participation). La France se positionne au 4ème rang européen pour les essais cliniques sur le COVID qui concernaient à la fois des traitements préventifs ou thérapeutiques.
L’échantillon issu de la base OSCAR du Leem (194 essais) permet de préciser les domaines thérapeutiques-clés sur l’hexagone : 46 % des essais portent sur l’oncologie, 20 % sur les maladies rares, 9 % sur les maladies du système immunitaire et 8 % sur des Médicaments de Thérapie Innovantes (MTI).
La pandémie a évidemment impacté les délais de démarrage des autres essais dits « hors covid » : 236 jours (versus 204 jours en 2018-2019) ont été nécessaires pour inclure un 1er patient sur le territoire à l’issue des étapes d’autorisation, contractualisation et organisation des centres. En revanche, les délais pour mettre en place des essais « COVID-19 » ont été largement diminués, avec 3 à 5 semaines pour inclure les 1ers patients.
… Mais l’Europe est dépassée par l’Asie
Malgré le contexte particulier de 2020, les industriels ont initié 2 972 nouveaux essais cliniques à travers le monde. Parmi ces essais, 246 portaient sur le COVID-19, principalement des essais de phases 2 et 3 (75 %), à visée thérapeutique (94 %).
Si globalement l’activité de recherche clinique s’est maintenue, la dynamique au sein des grandes régions du monde est modifiée : l’Amérique du Nord maintient son 1er rang, mais l’Europe recule de la deuxième à la troisième position, au profit de l’Asie. Sur l’année 2020, l’Amérique du Nord (53 % versus 57 %), l’Europe (38 % versus 44 %), l’Amérique du Sud et l’Afrique connaissent une baisse d’activité alors que l’Asie (39 % versus 35 %) et l’Australie (13 % versus 12 %) progressent.
Si globalement l’activité de recherche clinique s’est maintenue, la dynamique au sein des grandes régions du monde est modifiée : l’Amérique du Nord maintient son 1er rang, mais l’Europe recule de la deuxième à la troisième position, au profit de l’Asie. Sur l’année 2020, l’Amérique du Nord (53 % versus 57 %), l’Europe (38 % versus 44 %), l’Amérique du Sud et l’Afrique connaissent une baisse d’activité alors que l’Asie (39 % versus 35 %) et l’Australie (13 % versus 12 %) progressent.