
Les transactions en immobilier de santé ont été divisées par près de quatre en France depuis leur record de 2022 pour tomber à environ 400 millions d’euros en 2024. S’il profite de fondamentaux solides, comme par exemple, le vieillissement de la population, ce segment a vocation à rester une niche de l’immobilier d’entreprise en raison du pouvoir de marché considérable des exploitants et du caractère monovalent des actifs de santé, selon les experts de Xerfi.
En réalité, la remontée de l’immobilier de santé sera progressive d’ici 2027. La financiarisation croissante du système de santé français, conjuguée aux stratégies asset light et aux politiques de cessions d’actifs de certains exploitants, stimulera en effet les investissements. Le besoin accru d’établissements, pour répondre au vieillissement de la population et à la croissance de la consommation de soins, milite également en faveur d’une reprise du marché, et en particulier des nouveaux projets. C’est le sens de la transformation des EHPAD vers un modèle de « maisons de vie ». Le marché européen constitue également un relais de croissance majeur, à l’image des perspectives prometteuses en Allemagne, Italie ou Espagne. Ces pays sont à la fois ouverts aux acteurs privés, se caractérisent par un vieillissement démographique important et des infrastructures peu développées.
Il n’en reste pas moins qu’avec le maintien à haut niveau des taux d’intérêts, les investisseurs privilégient désormais des actifs moins risqués offrant des rendements comparables ou des placements plus rémunérateurs. Les acteurs se positionnent alors sur des actifs connexes, moins techniques, comme les centres de soins ambulatoires ou les maisons de santé pluridisciplinaires. Des structures de nature à répondre aux problématiques convergentes des élus locaux, des professionnels de santé mais aussi des patients et des investisseurs ainsi que des exploitants.
Le marché de l’investissement en immobilier de santé compte peu d’acteurs. Depuis le rachat d’une majorité des parts d’Icade Santé, devenu Praemia Healthcare, Praemia REIM s’impose comme le leader incontestable, devant la foncière belge Cofinimmo. A l’exception de Léon Grosse Immobilier, seule une poignée de promoteurs sont spécialisés sur ce segment. De leur côté, Clariane, DomusVi, Emeis et Colisée dominent le marché de l’exploitation des EHPAD. Ils sont engagés dans des plans de transformation massifs pour regagner la confiance des investisseurs et des patients, signe que la consolidation du secteur devrait persister. Les cliniques privées font elles intervenir trois grands types d’acteurs (généralistes de la dépendance entre autres, comme LNA Santé).
Auteur de l’étude : Lauric Berthier
En réalité, la remontée de l’immobilier de santé sera progressive d’ici 2027. La financiarisation croissante du système de santé français, conjuguée aux stratégies asset light et aux politiques de cessions d’actifs de certains exploitants, stimulera en effet les investissements. Le besoin accru d’établissements, pour répondre au vieillissement de la population et à la croissance de la consommation de soins, milite également en faveur d’une reprise du marché, et en particulier des nouveaux projets. C’est le sens de la transformation des EHPAD vers un modèle de « maisons de vie ». Le marché européen constitue également un relais de croissance majeur, à l’image des perspectives prometteuses en Allemagne, Italie ou Espagne. Ces pays sont à la fois ouverts aux acteurs privés, se caractérisent par un vieillissement démographique important et des infrastructures peu développées.
Il n’en reste pas moins qu’avec le maintien à haut niveau des taux d’intérêts, les investisseurs privilégient désormais des actifs moins risqués offrant des rendements comparables ou des placements plus rémunérateurs. Les acteurs se positionnent alors sur des actifs connexes, moins techniques, comme les centres de soins ambulatoires ou les maisons de santé pluridisciplinaires. Des structures de nature à répondre aux problématiques convergentes des élus locaux, des professionnels de santé mais aussi des patients et des investisseurs ainsi que des exploitants.
Le marché de l’investissement en immobilier de santé compte peu d’acteurs. Depuis le rachat d’une majorité des parts d’Icade Santé, devenu Praemia Healthcare, Praemia REIM s’impose comme le leader incontestable, devant la foncière belge Cofinimmo. A l’exception de Léon Grosse Immobilier, seule une poignée de promoteurs sont spécialisés sur ce segment. De leur côté, Clariane, DomusVi, Emeis et Colisée dominent le marché de l’exploitation des EHPAD. Ils sont engagés dans des plans de transformation massifs pour regagner la confiance des investisseurs et des patients, signe que la consolidation du secteur devrait persister. Les cliniques privées font elles intervenir trois grands types d’acteurs (généralistes de la dépendance entre autres, comme LNA Santé).
Auteur de l’étude : Lauric Berthier