Quels sont, aujourd’hui, les grands axes de travail de l’AFIB ?
Valérie Moreno : Nos priorités s’inscrivent dans la continuité des actions engagées ces dernières années, avec trois axes principaux. Le premier concerne la sécurité numérique, enjeu devenu central pour les établissements de santé. Un cap important a été franchi avec la création du questionnaire AFIB permettant d’évaluer, en amont d’un achat, le niveau de sécurité informatique des équipements biomédicaux. Cet outil connaît une adoption croissante, notamment depuis son intégration aux marchés UNIHA dans la filière ingénierie. Nous souhaitons désormais l’élargir à l’international, à la demande de notre Cercle international, afin d’initier une réflexion plus large sur la cybersécurité des dispositifs médicaux.
Et les deux autres axes ?
Valérie Moreno : Le deuxième axe porte sur l’ouverture internationale. Nous renforçons nos liens avec des associations européennes, notamment en Italie et en Espagne, tout en développant de nouveaux partenariats sur l’axe nord-sud. Une formation sera d’ailleurs lancée prochainement en Afrique centrale, pour accompagner la montée en compétences des équipes locales. Ce projet s’inscrit dans une dynamique renouvelée, portée par les nouveaux membres du Cercle international, animés par l’envie de créer des collaborations innovantes. Enfin, notre troisième priorité concerne la responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Nous avons entamé des échanges avec le Shift Project, et cherchons à renforcer le dialogue avec le SNITEM pour mieux intégrer cette dimension aux pratiques du métier.
Ève Boudon : Cette réflexion RSE rejoint les travaux de certaines sociétés savantes, comme la Société de réanimation de langue française (SRLF), déjà mobilisée sur ces sujets. Une session commune sur ce thème sera d’ailleurs proposée lors des 29èmes Journées d’ingénierie biomédicale. Ces trois axes structurants s’ajoutent aux missions historiques de l’AFIB en matière de veille technologique. À cet égard, le congrès 2025 reviendra sur les missions envoyées à des événements majeurs, comme le RSNA et ECR pour l’imagerie médicale, Euro PCR pour la radiologie interventionnelle, EUROMEDLAB pour la médecine de laboratoire, ou encore le CES de Las Vegas pour les objets connectés. Et dès 2026, de nouvelles missions viendront élargir notre spectre de suivi technologique.
Quelles sont les principales préoccupations des ingénieurs biomédicaux sur le terrain ?
Valérie Moreno : L’enjeu central reste l’intégration de l’innovation dans un contexte de fortes contraintes budgétaires.Malgré les tensions, l’hôpital public reste un espace d’innovation. Il nous faut donc faire preuve de créativité et être force de proposition, tout en accompagnant des décisions parfois difficiles, notamment en matière d’arbitrages technologiques. Les ingénieurs biomédicaux ont un rôle majeur à jouer pour concilier performance, pertinence et maîtrise des coûts, y compris en ce qui concerne le maintien en conditions opérationnelles du parc existant. Nous avançons sur une ligne de crête, en permanence à l’équilibre entre modernisation des équipements et gestion responsable des ressources.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les Journées 2025…
Ève Boudon : En effet, cette édition, placée sous le fil rouge « Connaître et transmettre, l’ingénieur biomédical en scène/en Seine », reflète un moment charnière pour notre profession. L’ingénierie biomédicale, encore jeune, se trouve à un tournant. D’un côté, des professionnels expérimentés qui s’apprêtent à passer le relais ; de l’autre, une nouvelle génération qui arrive en nombre, témoignant de l’attractivité intacte de cette fonction au sein des hôpitaux. Ce contexte intergénérationnel nous invite à faire le lien entre passé et avenir, à valoriser l’héritage de ceux qui ont structuré la profession, à transmettre les savoirs, pour continuer à faire rayonner un métier aussi exigeant que passionnant.
Vous avez, pour cela, construit un programme scientifique ambitieux. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Blandine Schaaff : Le comité scientifique, composé d’une quinzaine de professionnels franciliens, a veillé à proposer un programme riche pour refléter toute la transversalité du métier d’ingénieur biomédical, situé à l’interface entre les équipes médico-soignantes, les services informatiques, les responsables de la sécurité des systèmes d’information et les directions techniques. Nous avons également tenu compte des retours de l’édition 2024, pour répondre aux attentes du terrain. Le résultat est dense, et s’articule autour de plusieurs thématiques fortes.
Pourriez-vous nous les détailler ?
Blandine Schaaff : Sur le plan technologique, nous abordons naturellement l’imagerie médicale et le secteur du laboratoire, qui restent des piliers de l’ingénierie biomédicale. Mais nous avons aussi voulu mettre en lumière des thématiques moins courantes, par exemple l’automatisation pharmaceutique, l’exploration ophtalmologique, les prises en charge préhospitalières, ou encore les exosquelettes utilisés en rééducation fonctionnelle, particulièrement prometteurs en termes de valorisation financière. Il s’agit de donner des clés de compréhension, pour accompagner l’intégration de ces innovations dans les établissements de santé.
Le volet international est également très présent…
Blandine Schaaff : Des séquences, construites avec le Cercle international de l’AFIB, exploreront les contextes de reconstruction en zones de conflit, ou les réalités du terrain dans des pays à ressources limitées. Cela amène à réfléchir à une question cruciale : de quels équipements a-t-on vraiment besoin pour soigner efficacement ? Comme déjà évoqué, nous reviendrons également sur les missions AFIB à l’étranger, pour partager les enseignements et ouvrir de nouvelles perspectives. Un autre volet important portera sur les achats, avec plusieurs angles d’approche : la lutte contre la corruption, l’achat et de la revente d’équipements reconditionnés, ou encore le fonctionnement des centrales d’achat.
Qu’en est-il des enjeux métier ?
Blandine Schaaff : Je m’attarderais notamment sur les sessions consacrées à la qualité, avec un double objectif : démystifier la certification AFAQ Service Biomédical, et partager des retours d’expérience sur les prérequis organisationnels. Cette certification, fruit d’un travail collaboratif mené avec l’AAMB, l’Association des agents de maintenance biomédicale – partenaire que nous avons d’ailleurs invité à intervenir sur plusieurs sujets techniques – représente une avancée significative pour la profession. Mais elle suscite encore des interrogations, auxquelles nous chercherons à répondre à travers l’intervention croisée d’un ingénieur certifié et d’une auditrice de l’AFNOR. L’objectif étant de lever les idées reçues (non, l’audit n’est ni un examen ni une sanction) et de rassurer celles et ceux qui envisagent de s’y engager. Bien sûr, d’autres thématiques seront également explorées, comme la cybersécurité et la RSE, mais aussi les équipements connectés, le changement de GMAO, le pilotage de l’obsolescence, etc.
Ève Boudon : Tous ces sujets seront traités avec une approche très opérationnelle, fidèle à l’esprit des Journées : partager, transmettre et donner des outils concrets pour agir sur le terrain. Les sessions plénières incarneront pleinement cette ambition en s’intéressant notamment au cerveau, mais aussi au microbiote intestinal, souvent désigné comme notre « deuxième cerveau », pour ouvrir des champs de réflexion transverses – y compris sur le passage d’une idée à une solution industrielle. Autre temps fort incontournable, la remise des trophées BM d’Or, qui valoriseront des projets innovants portés sur le terrain. Créée en 2021 à Lille, cette initiative met en lumière l’engagement des ingénieurs biomédicaux dans des réalisations souvent remarquables, mais encore trop peu visibles.
Ce programme pose aussi les jalons d’une évolution profonde du métier. Quels sont les principaux défis à venir ?
Valérie Moreno : Le défi majeur, à court et moyen terme, reste la cybersécurité. Nous voyons émerger des profils hybrides, entre ingénierie biomédicale et informatique. L’une de nos écoles historiques, l’Université Technologique de Compiègne, vient d’ailleurs d’ouvrir une filière en bio-informatique, preuve de cette évolution. Mais il ne suffit pas de former les nouvelles générations. Il faut aussi accompagner les professionnels en poste, ce que l’AFIB fait déjà via son groupe cybersécurité. La montée en compétences est impérative, mais le chemin reste à structurer. C’est un défi, bien sûr, mais aussi une formidable opportunité pour notre métier, qui est déjà profondément transversal et polymorphe.
Blandine Schaaff : Le terrain s’approprie progressivement ces enjeux. La résilience numérique figure désormais dans la certification HAS, ce qui embarque de facto les ingénieurs biomédicaux, parfois directement, par exemple via la gestion des objets connectés en mode dégradé. Nous commençons à acquérir une culture informatique, mais cela doit s’accompagner du développement de compétences partagées avec les DSI et les RSSI, pour parler le même langage et travailler ensemble de façon plus fluide. Ce sont des métiers distincts, mais qui doivent apprendre à mieux collaborer. Cette convergence est d’autant plus nécessaire que l’intelligence artificielle prend une place croissante dans notre environnement, qu’elle soit embarquée dans les dispositifs biomédicaux ou mobilisée pour interpréter leurs données.
Ève Boudon : Il n’existe pas, aujourd’hui, de modèle organisationnel unique pour répartir les rôles entre biomédical et informatique. L’enjeu est donc de faire preuve d’agilité collective pour accompagner ces évolutions car l’IA arrive partout, pour la gestion des flux patients, le pilotage financier, la maintenance prédictive… Cela ouvre de nombreuses perspectives, mais pose aussi des questions majeures en matière de sécurité des données, d’éthique et de responsabilité. Ces mutations impactent directement notre manière de travailler et redéfiniront même, à terme, les contours de notre métier.
> Article paru dans le Hors-série AFIB 2025, à lire ici
Valérie Moreno : Nos priorités s’inscrivent dans la continuité des actions engagées ces dernières années, avec trois axes principaux. Le premier concerne la sécurité numérique, enjeu devenu central pour les établissements de santé. Un cap important a été franchi avec la création du questionnaire AFIB permettant d’évaluer, en amont d’un achat, le niveau de sécurité informatique des équipements biomédicaux. Cet outil connaît une adoption croissante, notamment depuis son intégration aux marchés UNIHA dans la filière ingénierie. Nous souhaitons désormais l’élargir à l’international, à la demande de notre Cercle international, afin d’initier une réflexion plus large sur la cybersécurité des dispositifs médicaux.
Et les deux autres axes ?
Valérie Moreno : Le deuxième axe porte sur l’ouverture internationale. Nous renforçons nos liens avec des associations européennes, notamment en Italie et en Espagne, tout en développant de nouveaux partenariats sur l’axe nord-sud. Une formation sera d’ailleurs lancée prochainement en Afrique centrale, pour accompagner la montée en compétences des équipes locales. Ce projet s’inscrit dans une dynamique renouvelée, portée par les nouveaux membres du Cercle international, animés par l’envie de créer des collaborations innovantes. Enfin, notre troisième priorité concerne la responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Nous avons entamé des échanges avec le Shift Project, et cherchons à renforcer le dialogue avec le SNITEM pour mieux intégrer cette dimension aux pratiques du métier.
Ève Boudon : Cette réflexion RSE rejoint les travaux de certaines sociétés savantes, comme la Société de réanimation de langue française (SRLF), déjà mobilisée sur ces sujets. Une session commune sur ce thème sera d’ailleurs proposée lors des 29èmes Journées d’ingénierie biomédicale. Ces trois axes structurants s’ajoutent aux missions historiques de l’AFIB en matière de veille technologique. À cet égard, le congrès 2025 reviendra sur les missions envoyées à des événements majeurs, comme le RSNA et ECR pour l’imagerie médicale, Euro PCR pour la radiologie interventionnelle, EUROMEDLAB pour la médecine de laboratoire, ou encore le CES de Las Vegas pour les objets connectés. Et dès 2026, de nouvelles missions viendront élargir notre spectre de suivi technologique.
Quelles sont les principales préoccupations des ingénieurs biomédicaux sur le terrain ?
Valérie Moreno : L’enjeu central reste l’intégration de l’innovation dans un contexte de fortes contraintes budgétaires.Malgré les tensions, l’hôpital public reste un espace d’innovation. Il nous faut donc faire preuve de créativité et être force de proposition, tout en accompagnant des décisions parfois difficiles, notamment en matière d’arbitrages technologiques. Les ingénieurs biomédicaux ont un rôle majeur à jouer pour concilier performance, pertinence et maîtrise des coûts, y compris en ce qui concerne le maintien en conditions opérationnelles du parc existant. Nous avançons sur une ligne de crête, en permanence à l’équilibre entre modernisation des équipements et gestion responsable des ressources.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les Journées 2025…
Ève Boudon : En effet, cette édition, placée sous le fil rouge « Connaître et transmettre, l’ingénieur biomédical en scène/en Seine », reflète un moment charnière pour notre profession. L’ingénierie biomédicale, encore jeune, se trouve à un tournant. D’un côté, des professionnels expérimentés qui s’apprêtent à passer le relais ; de l’autre, une nouvelle génération qui arrive en nombre, témoignant de l’attractivité intacte de cette fonction au sein des hôpitaux. Ce contexte intergénérationnel nous invite à faire le lien entre passé et avenir, à valoriser l’héritage de ceux qui ont structuré la profession, à transmettre les savoirs, pour continuer à faire rayonner un métier aussi exigeant que passionnant.
Vous avez, pour cela, construit un programme scientifique ambitieux. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Blandine Schaaff : Le comité scientifique, composé d’une quinzaine de professionnels franciliens, a veillé à proposer un programme riche pour refléter toute la transversalité du métier d’ingénieur biomédical, situé à l’interface entre les équipes médico-soignantes, les services informatiques, les responsables de la sécurité des systèmes d’information et les directions techniques. Nous avons également tenu compte des retours de l’édition 2024, pour répondre aux attentes du terrain. Le résultat est dense, et s’articule autour de plusieurs thématiques fortes.
Pourriez-vous nous les détailler ?
Blandine Schaaff : Sur le plan technologique, nous abordons naturellement l’imagerie médicale et le secteur du laboratoire, qui restent des piliers de l’ingénierie biomédicale. Mais nous avons aussi voulu mettre en lumière des thématiques moins courantes, par exemple l’automatisation pharmaceutique, l’exploration ophtalmologique, les prises en charge préhospitalières, ou encore les exosquelettes utilisés en rééducation fonctionnelle, particulièrement prometteurs en termes de valorisation financière. Il s’agit de donner des clés de compréhension, pour accompagner l’intégration de ces innovations dans les établissements de santé.
Le volet international est également très présent…
Blandine Schaaff : Des séquences, construites avec le Cercle international de l’AFIB, exploreront les contextes de reconstruction en zones de conflit, ou les réalités du terrain dans des pays à ressources limitées. Cela amène à réfléchir à une question cruciale : de quels équipements a-t-on vraiment besoin pour soigner efficacement ? Comme déjà évoqué, nous reviendrons également sur les missions AFIB à l’étranger, pour partager les enseignements et ouvrir de nouvelles perspectives. Un autre volet important portera sur les achats, avec plusieurs angles d’approche : la lutte contre la corruption, l’achat et de la revente d’équipements reconditionnés, ou encore le fonctionnement des centrales d’achat.
Qu’en est-il des enjeux métier ?
Blandine Schaaff : Je m’attarderais notamment sur les sessions consacrées à la qualité, avec un double objectif : démystifier la certification AFAQ Service Biomédical, et partager des retours d’expérience sur les prérequis organisationnels. Cette certification, fruit d’un travail collaboratif mené avec l’AAMB, l’Association des agents de maintenance biomédicale – partenaire que nous avons d’ailleurs invité à intervenir sur plusieurs sujets techniques – représente une avancée significative pour la profession. Mais elle suscite encore des interrogations, auxquelles nous chercherons à répondre à travers l’intervention croisée d’un ingénieur certifié et d’une auditrice de l’AFNOR. L’objectif étant de lever les idées reçues (non, l’audit n’est ni un examen ni une sanction) et de rassurer celles et ceux qui envisagent de s’y engager. Bien sûr, d’autres thématiques seront également explorées, comme la cybersécurité et la RSE, mais aussi les équipements connectés, le changement de GMAO, le pilotage de l’obsolescence, etc.
Ève Boudon : Tous ces sujets seront traités avec une approche très opérationnelle, fidèle à l’esprit des Journées : partager, transmettre et donner des outils concrets pour agir sur le terrain. Les sessions plénières incarneront pleinement cette ambition en s’intéressant notamment au cerveau, mais aussi au microbiote intestinal, souvent désigné comme notre « deuxième cerveau », pour ouvrir des champs de réflexion transverses – y compris sur le passage d’une idée à une solution industrielle. Autre temps fort incontournable, la remise des trophées BM d’Or, qui valoriseront des projets innovants portés sur le terrain. Créée en 2021 à Lille, cette initiative met en lumière l’engagement des ingénieurs biomédicaux dans des réalisations souvent remarquables, mais encore trop peu visibles.
Ce programme pose aussi les jalons d’une évolution profonde du métier. Quels sont les principaux défis à venir ?
Valérie Moreno : Le défi majeur, à court et moyen terme, reste la cybersécurité. Nous voyons émerger des profils hybrides, entre ingénierie biomédicale et informatique. L’une de nos écoles historiques, l’Université Technologique de Compiègne, vient d’ailleurs d’ouvrir une filière en bio-informatique, preuve de cette évolution. Mais il ne suffit pas de former les nouvelles générations. Il faut aussi accompagner les professionnels en poste, ce que l’AFIB fait déjà via son groupe cybersécurité. La montée en compétences est impérative, mais le chemin reste à structurer. C’est un défi, bien sûr, mais aussi une formidable opportunité pour notre métier, qui est déjà profondément transversal et polymorphe.
Blandine Schaaff : Le terrain s’approprie progressivement ces enjeux. La résilience numérique figure désormais dans la certification HAS, ce qui embarque de facto les ingénieurs biomédicaux, parfois directement, par exemple via la gestion des objets connectés en mode dégradé. Nous commençons à acquérir une culture informatique, mais cela doit s’accompagner du développement de compétences partagées avec les DSI et les RSSI, pour parler le même langage et travailler ensemble de façon plus fluide. Ce sont des métiers distincts, mais qui doivent apprendre à mieux collaborer. Cette convergence est d’autant plus nécessaire que l’intelligence artificielle prend une place croissante dans notre environnement, qu’elle soit embarquée dans les dispositifs biomédicaux ou mobilisée pour interpréter leurs données.
Ève Boudon : Il n’existe pas, aujourd’hui, de modèle organisationnel unique pour répartir les rôles entre biomédical et informatique. L’enjeu est donc de faire preuve d’agilité collective pour accompagner ces évolutions car l’IA arrive partout, pour la gestion des flux patients, le pilotage financier, la maintenance prédictive… Cela ouvre de nombreuses perspectives, mais pose aussi des questions majeures en matière de sécurité des données, d’éthique et de responsabilité. Ces mutations impactent directement notre manière de travailler et redéfiniront même, à terme, les contours de notre métier.
> Article paru dans le Hors-série AFIB 2025, à lire ici
