Pourriez-vous, pour commencer, nous présenter les grands axes de travail du Synprefh ?
Dr Cyril Boronad : Je souhaiterais débuter par un sujet d’actualité : la loi sur la fin de vie et la question d’une clause de conscience pour les pharmaciens hospitaliers dans le cadre de l’aide médicale à mourir. Si cette clause est bien prévue pour d’autres professionnels (médecins, infirmiers, psychologues…) dans la version actuelle du texte, elle ne concerne pas notre spécialité. Pourtant, notre rôle sera central dans la préparation et la dispensation des substances létales, en particulier à l’hôpital. Une pharmacie à usage intérieur (PUI), ce n’est pas qu’une chaîne logistique : ce sont des professionnels avec une éthique. Il est donc incompréhensible que cette clause ne nous soit pas étendue.
Quelles sont les justifications avancées par les pouvoirs publics ?
Dr Cyril Boronad : Deux raisons sont invoquées : d’une part, notre implication serait trop indirecte, ce qui reflète une méconnaissance de notre métier. D’autre part, la crainte de blocages logistiques, pourtant comparable à ceux déjà possibles chez les autres professionnels concernés. Pour éclairer le débat, nous avons mené un sondage auprès de 400 pharmaciens hospitaliers : 81 % soutiennent la clause de conscience, mais seuls 20 % l’appliqueraient systématiquement, et 20 % selon les cas, par exemple si le patient concerné est un proche. Autrement dit, si l’aide à mourir devient un droit, nous y contribuerons, mais dans le respect des consciences individuelles.
Sur quels autres sujets travaillez-vous actuellement ?
Dr Cyril Boronad : Le numérique en santé est un axe prioritaire, en particulier les systèmes d’aide à la décision intégrant l’intelligence artificielle. Nous nous intéressons également à l’IA générative, pour y acculturer les pharmaciens hospitaliers et faciliter son intégration aux pratiques professionnelles. Ce thème sera d’ailleurs abordé lors de l’assemblée professionnelle d’Hopipharm, le mercredi 21 mai.
Pr Pascal Bonnabry : Nous suivons de près l’évolution de l’intelligence artificielle depuis plusieurs années, et l’essor de l’IA générative a récemment accéléré nos réflexions. Déjà abordée à Hopipharm 2024, elle reste au cœur de nos travaux pour identifier ses applications concrètes dans notre métier. Cette technologie en est encore à ses débuts, mais il est essentiel de nous y engager activement, tout en encadrant son usage : cela implique de réfléchir à la sécurisation des systèmes et au rôle de la supervision humaine. En résumé, il nous faut rester proactifs sans perdre notre esprit critique.
Dr Cyril Boronad : Nous travaillons également sur la cybersécurité, et préparons des recommandations pour anticiper les impacts d’une cyberattaque, notamment en cas d’indisponibilité des outils informatiques en PUI. Autre chantier : la télésanté appliquée à la pharmacie hospitalière, pour laquelle nous visons l’élaboration de bonnes pratiques.
Dr Cyril Boronad : Je souhaiterais débuter par un sujet d’actualité : la loi sur la fin de vie et la question d’une clause de conscience pour les pharmaciens hospitaliers dans le cadre de l’aide médicale à mourir. Si cette clause est bien prévue pour d’autres professionnels (médecins, infirmiers, psychologues…) dans la version actuelle du texte, elle ne concerne pas notre spécialité. Pourtant, notre rôle sera central dans la préparation et la dispensation des substances létales, en particulier à l’hôpital. Une pharmacie à usage intérieur (PUI), ce n’est pas qu’une chaîne logistique : ce sont des professionnels avec une éthique. Il est donc incompréhensible que cette clause ne nous soit pas étendue.
Quelles sont les justifications avancées par les pouvoirs publics ?
Dr Cyril Boronad : Deux raisons sont invoquées : d’une part, notre implication serait trop indirecte, ce qui reflète une méconnaissance de notre métier. D’autre part, la crainte de blocages logistiques, pourtant comparable à ceux déjà possibles chez les autres professionnels concernés. Pour éclairer le débat, nous avons mené un sondage auprès de 400 pharmaciens hospitaliers : 81 % soutiennent la clause de conscience, mais seuls 20 % l’appliqueraient systématiquement, et 20 % selon les cas, par exemple si le patient concerné est un proche. Autrement dit, si l’aide à mourir devient un droit, nous y contribuerons, mais dans le respect des consciences individuelles.
Sur quels autres sujets travaillez-vous actuellement ?
Dr Cyril Boronad : Le numérique en santé est un axe prioritaire, en particulier les systèmes d’aide à la décision intégrant l’intelligence artificielle. Nous nous intéressons également à l’IA générative, pour y acculturer les pharmaciens hospitaliers et faciliter son intégration aux pratiques professionnelles. Ce thème sera d’ailleurs abordé lors de l’assemblée professionnelle d’Hopipharm, le mercredi 21 mai.
Pr Pascal Bonnabry : Nous suivons de près l’évolution de l’intelligence artificielle depuis plusieurs années, et l’essor de l’IA générative a récemment accéléré nos réflexions. Déjà abordée à Hopipharm 2024, elle reste au cœur de nos travaux pour identifier ses applications concrètes dans notre métier. Cette technologie en est encore à ses débuts, mais il est essentiel de nous y engager activement, tout en encadrant son usage : cela implique de réfléchir à la sécurisation des systèmes et au rôle de la supervision humaine. En résumé, il nous faut rester proactifs sans perdre notre esprit critique.
Dr Cyril Boronad : Nous travaillons également sur la cybersécurité, et préparons des recommandations pour anticiper les impacts d’une cyberattaque, notamment en cas d’indisponibilité des outils informatiques en PUI. Autre chantier : la télésanté appliquée à la pharmacie hospitalière, pour laquelle nous visons l’élaboration de bonnes pratiques.
Quelles thématiques seront plus particulièrement abordées lors de la prochaine édition d’Hopipharm ?
Pr Pascal Bonnabry : Outre l’intelligence artificielle et le numérique en santé, l’accent sera mis sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des pharmaciens hospitaliers. À cet égard, le Synprefh travaille à l’élaboration d’un Livre vert du pharmacien éco-responsable, dont les avancées seront présentées le vendredi 23 mai. La RSE sera également au cœur de la conférence scientifique du jeudi 22 mai, qui portera sur l’écotoxicologie des médicaments, c’est-à-dire l’impact des substances pharmaceutiques sur l’environnement et les écosystèmes. Il s’agit d’un enjeu majeur sur lequel les pharmaciens ont un rôle à jouer, notamment par la juste prescription et la recherche d’alternatives moins toxiques à certains produits très impactants.
Dr Cyril Boronad : Dans cette dynamique, le Synprefh a récemment émis des recommandations sur la fermeture des réseaux de protoxyde d’azote dans les établissements de santé, en partenariat avec la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) et le Collectif d’éco-responsabilité en santé (CERES). Ces travaux, coordonnés par Valérie Sautou, PU-PH en pharmacie clinique et directrice de la transformation écologique du CHU de Clermont-Ferrand, nourriront nos futurs plans d’action.
L’an dernier, la qualité de vie au travail (QVT) des pharmaciens hospitaliers était un axe majeur du congrès. Qu’en est-il cette année ?
Dr Cyril Boronad : La QVT reste au cœur de nos préoccupations. Nous accompagnons nos adhérents sur le terrain et poursuivons notre collaboration avec la faculté de psychologie de Rennes. À ce titre, un étudiant en Master travaille actuellement sur le télétravail dans les équipes pharmaceutiques, ce qui devrait déboucher sur des recommandations publiées d’ici fin 2025. Cela dit, la QVT est traditionnellement traitée lors de l’assemblée syndicale d’Hopipharm. Cette année toutefois, une table ronde sera consacrée à la loi sur la fin de vie – qui devrait être votée quelques jours avant le congrès –, et une autre accueillera le Pr Frédéric Bizard, économiste de la santé et fondateur de l’Institut Santé, pour discuter de l’évolution du système de santé et du rôle du pharmacien.
Pr Pascal Bonnabry : La QVT ne disparaît pas pour autant du programme. Elle sera abordée de manière indirecte lors de la conférence plénière du 21 mai avec Laurent Beretta, autour de l’intelligence émotionnelle et de notre manière de mieux collaborer. L’idée est de dépasser une approche strictement pharmaceutique, en s’ouvrant à d’autres disciplines pour enrichir nos pratiques et gagner en pertinence dans nos environnements professionnels.
Le programme 2025 s’annonce particulièrement riche. Quels autres temps forts pourriez-vous mettre en lumière ?
Pr Pascal Bonnabry : Je retiendrai plus particulièrement deux moments. Le 21 mai, une session sur la co-construction avec le patient explorera des approches comme le design thinking et accueillera des patients partenaires. Le 22 mai, la conférence francophone portera sur le concept One Health, ou « une seule santé », une approche globale et intégrée de la santé humaine, animale et environnementale. Des collègues des pays du Sud partageront leurs expériences pour nourrir la réflexion.
Dr Cyril Boronad : Je souhaite aussi souligner la session juridique du 21 mai sur les coopérations pharmaceutiques, qui peuvent répondre à la crise des ressources humaines dans les PUI. Mais elles doivent être pensées avec rigueur, pour assurer un équilibre entre les structures concernées. Autre moment fort : l’assemblée professionnelle du 23 mai sur le rôle de l’automatisation dans la transformation organisationnelle des PUI. L’ANAP y présentera un futur appel à projets pour justement faire de cette automatisation un levier de réorganisation, et quatre établissements viendront partager leur expérience afin d’identifier les bonnes pratiques et les pièges à éviter.
Le mot de la fin ?
Pr Pascal Bonnabry : L’édition 2025 d’Hopipharm s’annonce exceptionnelle. Nous avons reçu plus de 700 propositions de communications scientifiques, dont 520 ont été sélectionnées – proche d’un record. Pour mieux les valoriser, nous avons mis en place un nouveau format de posters interactifs, conçu pour favoriser les échanges et offrir une meilleure visibilité aux auteurs. L’enthousiasme se traduit aussi dans les inscriptions, en hausse de 30 % par rapport aux mêmes dates du congrès le plus fréquenté à ce jour. C’est un signal fort de mobilisation des pharmaciens hospitaliers.
Dr Cyril Boronad : L’exposition technique est elle aussi complète, avec la présence de nombreux industriels. Enfin, n’oublions pas qu’Hopipharm est également un moment de formation. Deux parcours DPC sont proposés cette année dans le cadre du CNP pharmacie, portant sur l’optimisation du bon usage des anti-infectieux et sur la déprescription lors des bilans de médication. En somme, Hopipharm 2025 s’annonce comme un moment fort, à la fois scientifique, professionnel et humain, avec un programme ambitieux et ancré dans les réalités du terrain, à l’image des défis que la profession s’apprête à relever.
> Plus d’informations sur https://www.hopipharm.fr
> Article paru dans Hospitalia #69, édition de mai 2025, à lire ici
Pr Pascal Bonnabry : Outre l’intelligence artificielle et le numérique en santé, l’accent sera mis sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des pharmaciens hospitaliers. À cet égard, le Synprefh travaille à l’élaboration d’un Livre vert du pharmacien éco-responsable, dont les avancées seront présentées le vendredi 23 mai. La RSE sera également au cœur de la conférence scientifique du jeudi 22 mai, qui portera sur l’écotoxicologie des médicaments, c’est-à-dire l’impact des substances pharmaceutiques sur l’environnement et les écosystèmes. Il s’agit d’un enjeu majeur sur lequel les pharmaciens ont un rôle à jouer, notamment par la juste prescription et la recherche d’alternatives moins toxiques à certains produits très impactants.
Dr Cyril Boronad : Dans cette dynamique, le Synprefh a récemment émis des recommandations sur la fermeture des réseaux de protoxyde d’azote dans les établissements de santé, en partenariat avec la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) et le Collectif d’éco-responsabilité en santé (CERES). Ces travaux, coordonnés par Valérie Sautou, PU-PH en pharmacie clinique et directrice de la transformation écologique du CHU de Clermont-Ferrand, nourriront nos futurs plans d’action.
L’an dernier, la qualité de vie au travail (QVT) des pharmaciens hospitaliers était un axe majeur du congrès. Qu’en est-il cette année ?
Dr Cyril Boronad : La QVT reste au cœur de nos préoccupations. Nous accompagnons nos adhérents sur le terrain et poursuivons notre collaboration avec la faculté de psychologie de Rennes. À ce titre, un étudiant en Master travaille actuellement sur le télétravail dans les équipes pharmaceutiques, ce qui devrait déboucher sur des recommandations publiées d’ici fin 2025. Cela dit, la QVT est traditionnellement traitée lors de l’assemblée syndicale d’Hopipharm. Cette année toutefois, une table ronde sera consacrée à la loi sur la fin de vie – qui devrait être votée quelques jours avant le congrès –, et une autre accueillera le Pr Frédéric Bizard, économiste de la santé et fondateur de l’Institut Santé, pour discuter de l’évolution du système de santé et du rôle du pharmacien.
Pr Pascal Bonnabry : La QVT ne disparaît pas pour autant du programme. Elle sera abordée de manière indirecte lors de la conférence plénière du 21 mai avec Laurent Beretta, autour de l’intelligence émotionnelle et de notre manière de mieux collaborer. L’idée est de dépasser une approche strictement pharmaceutique, en s’ouvrant à d’autres disciplines pour enrichir nos pratiques et gagner en pertinence dans nos environnements professionnels.
Le programme 2025 s’annonce particulièrement riche. Quels autres temps forts pourriez-vous mettre en lumière ?
Pr Pascal Bonnabry : Je retiendrai plus particulièrement deux moments. Le 21 mai, une session sur la co-construction avec le patient explorera des approches comme le design thinking et accueillera des patients partenaires. Le 22 mai, la conférence francophone portera sur le concept One Health, ou « une seule santé », une approche globale et intégrée de la santé humaine, animale et environnementale. Des collègues des pays du Sud partageront leurs expériences pour nourrir la réflexion.
Dr Cyril Boronad : Je souhaite aussi souligner la session juridique du 21 mai sur les coopérations pharmaceutiques, qui peuvent répondre à la crise des ressources humaines dans les PUI. Mais elles doivent être pensées avec rigueur, pour assurer un équilibre entre les structures concernées. Autre moment fort : l’assemblée professionnelle du 23 mai sur le rôle de l’automatisation dans la transformation organisationnelle des PUI. L’ANAP y présentera un futur appel à projets pour justement faire de cette automatisation un levier de réorganisation, et quatre établissements viendront partager leur expérience afin d’identifier les bonnes pratiques et les pièges à éviter.
Le mot de la fin ?
Pr Pascal Bonnabry : L’édition 2025 d’Hopipharm s’annonce exceptionnelle. Nous avons reçu plus de 700 propositions de communications scientifiques, dont 520 ont été sélectionnées – proche d’un record. Pour mieux les valoriser, nous avons mis en place un nouveau format de posters interactifs, conçu pour favoriser les échanges et offrir une meilleure visibilité aux auteurs. L’enthousiasme se traduit aussi dans les inscriptions, en hausse de 30 % par rapport aux mêmes dates du congrès le plus fréquenté à ce jour. C’est un signal fort de mobilisation des pharmaciens hospitaliers.
Dr Cyril Boronad : L’exposition technique est elle aussi complète, avec la présence de nombreux industriels. Enfin, n’oublions pas qu’Hopipharm est également un moment de formation. Deux parcours DPC sont proposés cette année dans le cadre du CNP pharmacie, portant sur l’optimisation du bon usage des anti-infectieux et sur la déprescription lors des bilans de médication. En somme, Hopipharm 2025 s’annonce comme un moment fort, à la fois scientifique, professionnel et humain, avec un programme ambitieux et ancré dans les réalités du terrain, à l’image des défis que la profession s’apprête à relever.
> Plus d’informations sur https://www.hopipharm.fr
> Article paru dans Hospitalia #69, édition de mai 2025, à lire ici
Hopipharm, un congrès exemplaire en matière de RSE
Trois questions au Docteur Frédéric Burde, coordonnateur du comité d’organisation d’Hopipharm 2025.
Depuis 2023, Hopipharm s’est engagé dans une démarche de décarbonation. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Dr Frédéric Burde : Oui, tout a commencé avec le bilan carbone du congrès de Strasbourg, qui a mis en évidence deux postes majeurs d’émissions : les transports, notamment le fret pour l’exposition, et la restauration. Ces enseignements ont guidé les éditions suivantes : en 2024 au Havre, nous avons lancé un challenge de transport décarboné, relevé par de nombreux participants, et fait appel à un traiteur 100 % local. L’édition 2025 à Nantes va encore plus loin.
Quelles actions concrètes seront mises en place cette année ?
Nous reconduisons le challenge de mobilité durable, facilité par le choix de Nantes, ville accessible en train, avec un centre des congrès en centre-ville. La Cité des Congrès de Nantes s’inscrit elle-même dans une démarche RSE : tri sélectif renforcé, fontaines à eau reliées au réseau urbain, prestataires locaux, stands équipés réutilisables… Nous encourageons d’ailleurs vivement les exposants à opter pour cette solution locale. Nous avons aussi supprimé la moquette, dont le traitement reste peu écologique, et réduit au strict minimum les impressions papier, remplacées par l’application du congrès.
Comment ces initiatives sont-elles perçues ?
Très positivement, surtout par les jeunes générations. Depuis 2023, nous interrogeons les exposants sur leurs pratiques logistiques, afin d’en suivre l’évolution. Les efforts individuels se multiplient, comme ce voilier parti de Saint-Malo pour rejoindre le Havre en 2024, et dont le fanion, symbole d’un engagement partagé, sera fièrement affiché sur le stand du Synprefh. Certes, Hopipharm ne sera jamais neutre, mais nous agissons avec cohérence pour en faire un événement exemplaire.
Trois questions au Docteur Frédéric Burde, coordonnateur du comité d’organisation d’Hopipharm 2025.
Depuis 2023, Hopipharm s’est engagé dans une démarche de décarbonation. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Dr Frédéric Burde : Oui, tout a commencé avec le bilan carbone du congrès de Strasbourg, qui a mis en évidence deux postes majeurs d’émissions : les transports, notamment le fret pour l’exposition, et la restauration. Ces enseignements ont guidé les éditions suivantes : en 2024 au Havre, nous avons lancé un challenge de transport décarboné, relevé par de nombreux participants, et fait appel à un traiteur 100 % local. L’édition 2025 à Nantes va encore plus loin.
Quelles actions concrètes seront mises en place cette année ?
Nous reconduisons le challenge de mobilité durable, facilité par le choix de Nantes, ville accessible en train, avec un centre des congrès en centre-ville. La Cité des Congrès de Nantes s’inscrit elle-même dans une démarche RSE : tri sélectif renforcé, fontaines à eau reliées au réseau urbain, prestataires locaux, stands équipés réutilisables… Nous encourageons d’ailleurs vivement les exposants à opter pour cette solution locale. Nous avons aussi supprimé la moquette, dont le traitement reste peu écologique, et réduit au strict minimum les impressions papier, remplacées par l’application du congrès.
Comment ces initiatives sont-elles perçues ?
Très positivement, surtout par les jeunes générations. Depuis 2023, nous interrogeons les exposants sur leurs pratiques logistiques, afin d’en suivre l’évolution. Les efforts individuels se multiplient, comme ce voilier parti de Saint-Malo pour rejoindre le Havre en 2024, et dont le fanion, symbole d’un engagement partagé, sera fièrement affiché sur le stand du Synprefh. Certes, Hopipharm ne sera jamais neutre, mais nous agissons avec cohérence pour en faire un événement exemplaire.