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France Médical Enchères, une société de vente aux enchères publiques spécialisée dans la vente de matériel médical d’occasion


Rédigé par Rédaction le Lundi 22 Novembre 2021 à 09:54 | Lu 1209 fois


Suite au succès de la plateforme d’enchères en ligne The-Medplace.com, les sociétés Medtrada et British Medical Auctions se sont associées pour créer France Médical Enchères. Spécialisée dans le petit matériel médical d'occasion, cette nouvelle plateforme est un bon moyen « d’allier économies et démarche environnementale », comme nous l’explique Jean-Pierre Cardoso, co-fondateur et directeur général de France Medical Enchères.



Jean-Pierre Cardoso, co-fondateur et directeur général de France Medical Enchères. ©DR
Jean-Pierre Cardoso, co-fondateur et directeur général de France Medical Enchères. ©DR
France Médical Enchères (FME) s’inscrit dans la continuité de The-Medplace.com, la plateforme transactionnelle lancée en 2016. Pourriez-vous nous en parler ?
 
Jean-Pierre Cardoso : The-Medplace.com et FME sont en effet complémentaires et nous permettent d’offrir une solution globale pour la gestion et la vente des équipements médicaux, totalement intégrée dans un univers digital. Medtrada, notre société de vente aux enchères et de courtage en ligne, est spécialisée dans les équipements médicaux à forte valeur ajoutée, comme l’imagerie lourde ; elle dessert des clients partout en Europe, pour des biens adjugés en moyenne autour de 25 000 euros. Lors du développement de The-Medplace.com, le besoin d’une plateforme spécialisée dans le petit matériel médical s’est rapidement fait sentir. Nous nous sommes donc associés avec British Medical Auctions (BMA) pour concevoir France Médical Enchères. Avec ces deux plateformes, nous couvrons désormais tout type d’équipement.
 
À quel type d’établissement s’adresse FME ?
 
Tous les établissements médicaux, qu’ils soient publics ou privés, sont concernés. Nous travaillons aujourd’hui avec plus de 140 établissements de santé français, dont 120 hôpitaux publics, dont 15 CHU, et vendons entre 400 et 500 lots tous les mois. Cette réussite, nous la devons au mécanisme de vente aux enchères qui apporte une réponse pertinente à l’une des problématiques majeures de ce marché : le manque de transparence dans les prix et l’accès direct au marché international. Déterminer une fourchette de valeur de marché pour ce type de matériel peut en effet être compliqué, même lorsqu’une mise en concurrence est effectuée. La vente aux enchères publique permet aux établissements de mieux cerner la valeur de leurs actifs. En limitant le nombre d’intermédiaires, elle leur offre également la possibilité d’optimiser le processus de vente. Nous disposons d’ailleurs d’un réseau d’acheteurs issus de 49 pays, qui enchérissent régulièrement.
 
Contrairement à Medtrada dont les ventes se font uniquement en ligne, FME organise également des ventes en salle. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
                                                                                             
Chaque mois, FME propose effectivement une vente en présentiel « live », diffusée simultanément en ligne en audio et en vidéo, dans notre salle située en région parisienne. La plupart des acheteurs sont en ligne, mais c’est l’occasion, pour ceux qui le souhaitent, de venir découvrir les équipements physiquement disponibles dans la salle des ventes. Tous peuvent participer aux enchères après avoir consulté le catalogue, dont la réalisation représente d’ailleurs l’une de nos principales missions. Nous avons ici un devoir de conseil et de valorisation auprès des établissements de santé. Concrètement, lorsque nous sommes contactés par une structure souhaitant vendre du matériel, nous déterminons une fourchette basse et une fourchette haute sur la base de nos historiques d’adjudications. Nous établissons ensuite un mandat-vente, qui inclut un mandat de facturation pour les acheteurs et les vendeurs. Nous collectons alors les équipements, les acheminons dans nos entrepôts situés en Île-de-France, et après la réalisation d’un inventaire contradictoire, nous testons et validons leur bon fonctionnement, puis les ajoutons au catalogue. Nous sommes également en mesure de proposer des services intégrés importants, tels que l’assurance des équipements confiés ou la destruction des données patients.
 
La vente aux enchères répond-elle aux règles de marché public ?
 
Le cadre légal de la vente publique est ici relativement flou. La loi de 2011 régit la cession d’équipements réformés à des tiers, mais elle ne couvre pas la cession d’un matériel à un tiers sans garantie, comme c’est le cas avec la vente aux enchères. Celle-ci n’est toutefois pas un achat au sens de la commande publique. La plupart des établissements commence donc par faire une mise en concurrence auprès de structures susceptibles d’être intéressées. Or, comme je le disais plus tôt, la vente aux enchères est une alternative plus rentable (couts rendus) et plus simple, puisque FME prend en charge tout le volet administratif et marketing à partir du moment où l’équipement lui est confié.  
 
Un mot, pour finir, sur votre engagement en faveur du développement durable ?
 
Cette notion sous-tend toutes nos actions puisque nous nous attachons à donner une seconde vie aux équipements. Nous allons d’ailleurs plus loin dans en nous inscrivant résolument dans une démarche responsable sur le plan social et environnemental. Toutes nos ventes sont traitées de manière éthique, avec des enchères qui garantissent une véritable mise en concurrence internationale, la réalisation d’un inventaire contradictoire, la destruction des données de santé et la garantie des paiements. Tous les équipements invendus après trois représentations sont quant à eux proposés pour être recyclés, l’opération étant prise en charge par FME. Nous essayons en outre de mutualiser au maximum les chargements, pour avoir une empreinte carbone la plus basse possible lors des transports générés par nos ventes. Dans cette même optique, nous avons décidé d’ouvrir de nouveaux entrepôts et salles de ventes. Les premiers, situés en région lyonnaise, seront d’ailleurs opérationnels d’ici quelques mois.
 







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