Le Centre hospitalier spécialisé (CHS) de Sarreguemines utilise Cortexte depuis plus de vingt ans. Pourriez-vous revenir sur l’historique de ce partenariat ?
Sélim Haouchine : Cortexte, conçu spécifiquement pour les établissements de santé mentale, a été déployé au CHS de Sarreguemines dès les années 1990. La fiabilité de l’éditeur Capcir, et la performance de la solution nous ont convaincus, au début des années 2000, d’adopter Cortexte comme système principal. En parallèle, le Centre hospitalier (CH) de Sarreguemines, qui partage une direction commune avec le CHS, a opté en 2007 pour Corpus, une déclinaison de Cortexte également développée par Capcir et adaptée aux activités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), de Soins médicaux et de réadaptation (SMR) et d’Hospitalisation à domicile (HAD).
Jacques Hubert : Notre collaboration avec Capcir n’a cessé de s’approfondir au fil des années. Nous avons également étendu notre utilisation à la solution Corso, destinée au secteur médico-social, notamment pour nos EHPAD et nos Maisons d’accueil spécialisées. C’est l’un des atouts majeurs de l’offre Capcir : elle propose un écosystème cohérent, capable de répondre simplement à l’ensemble des besoins, de la psychiatrie au médico-social, en passant par les soins aigus. À cet égard, elle s’adapte parfaitement à la variété des contextes au sein de nos établissements.
Prévoyez-vous d’étendre l’usage de ces solutions à d’autres établissements du GHT ?
Sélim Haouchine : C’est effectivement en cours. Dans le cadre de la convergence des systèmes d’information du GHT Moselle-Est, nous avons choisi de généraliser les solutions de Capcir à l’ensemble des établissements. Le CH Marie-Madeleine de Forbach est déjà équipé pour ses services de SMR et de MCO, tout comme le CH Lemire de Saint-Avold, pour la gestion du PMSI [Programme de médicalisation des systèmes d’information, NDLR]. Ce sont les premières étapes d’un vaste chantier de migration vers un Dossier patient informatisé (DPI) unifié, qui démarrera fin mai et devrait s’achever d’ici la fin 2025. Une migration similaire est également prévue pour les trois établissements médico-sociaux du GHT début 2026. À horizon 2027, l’objectif est de disposer d’une base de données unique sur tout le GHT, avec une gestion multi-EJ (Entités Juridiques).
Jacques Hubert : Cette dynamique de convergence dépasse le périmètre du GHT. Dans le cadre de notre participation au programme ESMS numérique, nous ambitionnons de recommander la solution Corso aux établissements partenaires en quête d’un meilleur Dossier du résident informatisé (DRI), ce qui permettra d’ailleurs de fluidifier les parcours sur l’ensemble du territoire de Moselle-Est.
Vous avez récemment complètement refondu la DSI du GHT. Pourriez-vous nous en parler ?
Jacques Hubert : Cette réorganisation, opérationnelle depuis près d’un an, s’inscrit pleinement dans la stratégie de convergence. Pour répondre aux enjeux spécifiques d’une DSI de GHT, nous avons structuré cette nouvelle direction autour de quatre départements : support utilisateurs, infrastructure, urbanisme et applications métiers, et enfin information médicale. Le Département d’information médicale (DIM), dont les Techniciens d’information médicale (TIM), ont ainsi été intégrés à la DSI. Compte tenu des nouveaux usages autour de la data, cette approche atypique renforce considérablement notre capacité à exploiter et à valoriser les données, devenues centrales dans la gestion et l’optimisation des parcours de soins – sans parler de l’avènement de l’IA.
Quelle est votre évaluation de l’interopérabilité des solutions Capcir avec les autres outils présents dans vos établissements ?
Sélim Haouchine : Les solutions Capcir s’intègrent parfaitement à notre écosystème applicatif, y compris la gestion des identités, la prise de rendez-vous, la collecte des actes, les systèmes de gestion de l’imagerie, du laboratoire, de la pharmacie, ainsi que l’aide au ciblage du meilleur d’antibiotique. Cette interopérabilité du DPI offre une utilisation simplifiée et une navigation fluide, sans ressaisie des identifiants pour consulter les différents éléments du dossier patient.
Jacques Hubert : Capcir se distingue par sa capacité à proposer une solution unifiée avec des interfaces de qualité, sans surcoût démesuré. Ses processus d’ingénierie, qui impliquent une validation en préproduction par au moins un client, garantissent une stabilité et une performance optimales dès le déploiement.
Entretenez-vous un dialogue régulier avec les équipes de Capcir ?
Sélim Haouchine : Absolument. Capcir est à l’écoute, réactif et engagé. Nous participons aussi, chaque année, au club utilisateurs, et sommes régulièrement impliqués dans des groupes de travail thématiques. Les échanges sont toujours très constructifs. Je tiens d’ailleurs à saluer sa volonté constante de modernisation, illustrée par le passage complet à une architecture web, impliquant une refonte technique ambitieuse mais réussie.
Jacques Hubert : La taille humaine de l’entreprise est un vrai atout. Capcir fait preuve d’agilité et anticipe les demandes. À titre d’exemple, ses équipes travaillent déjà sur le standard d’interopérabilité FHIR (Fast Healthcare Interoperability Resources), qui facilitera les échanges au sein de l’établissement et avec l’extérieur, y compris en transfrontalier. Cette évolution prendra tout son sens pour notre GHT, situé à proximité de l’Allemagne, et avec qui notre feuille de route vise une interopérabilité renforcée pour des parcours toujours plus fluides.
Les travaux de Capcir concernent-ils aussi des fonctionnalités d’intelligence artificielle ?
Sélim Haouchine : Oui, de nouveaux algorithmes d’IA sont attendus dès 2026. L’IA n’est pas une finalité en soi, mais elle permettra de développer de nouveaux usages pour automatiser et donc simplifier certaines tâches. D’autres travaux sont également en cours pour la génération intelligente d’alertes, en les contextualisant selon le profil, la pathologie ou l’historique du patient.
Jacques Hubert : L’intégration de ces futurs développements renforce la qualité des soins en permettant une approche plus personnalisée ; ils apporteront une réelle plus-value pour les professionnels de santé comme pour les patients. En prenant le virage de l’IA, mais aussi en continuant d’anticiper les besoins du terrain, Capcir s’aligne sur l’évolution de la médecine vers des pratiques plus individualisées, tout en offrant aux utilisateurs des solutions toujours plus pratiques et efficaces. Le DPI de Capcir n’est pas une simple boîte d’enregistrement, mais un outil modulable à forte valeur ajoutée.
> Plus d'informations sur le site de Capcir
> Article paru dans Hospitalia #69, édition de mai 2025, à lire ici
Sélim Haouchine : Cortexte, conçu spécifiquement pour les établissements de santé mentale, a été déployé au CHS de Sarreguemines dès les années 1990. La fiabilité de l’éditeur Capcir, et la performance de la solution nous ont convaincus, au début des années 2000, d’adopter Cortexte comme système principal. En parallèle, le Centre hospitalier (CH) de Sarreguemines, qui partage une direction commune avec le CHS, a opté en 2007 pour Corpus, une déclinaison de Cortexte également développée par Capcir et adaptée aux activités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), de Soins médicaux et de réadaptation (SMR) et d’Hospitalisation à domicile (HAD).
Jacques Hubert : Notre collaboration avec Capcir n’a cessé de s’approfondir au fil des années. Nous avons également étendu notre utilisation à la solution Corso, destinée au secteur médico-social, notamment pour nos EHPAD et nos Maisons d’accueil spécialisées. C’est l’un des atouts majeurs de l’offre Capcir : elle propose un écosystème cohérent, capable de répondre simplement à l’ensemble des besoins, de la psychiatrie au médico-social, en passant par les soins aigus. À cet égard, elle s’adapte parfaitement à la variété des contextes au sein de nos établissements.
Prévoyez-vous d’étendre l’usage de ces solutions à d’autres établissements du GHT ?
Sélim Haouchine : C’est effectivement en cours. Dans le cadre de la convergence des systèmes d’information du GHT Moselle-Est, nous avons choisi de généraliser les solutions de Capcir à l’ensemble des établissements. Le CH Marie-Madeleine de Forbach est déjà équipé pour ses services de SMR et de MCO, tout comme le CH Lemire de Saint-Avold, pour la gestion du PMSI [Programme de médicalisation des systèmes d’information, NDLR]. Ce sont les premières étapes d’un vaste chantier de migration vers un Dossier patient informatisé (DPI) unifié, qui démarrera fin mai et devrait s’achever d’ici la fin 2025. Une migration similaire est également prévue pour les trois établissements médico-sociaux du GHT début 2026. À horizon 2027, l’objectif est de disposer d’une base de données unique sur tout le GHT, avec une gestion multi-EJ (Entités Juridiques).
Jacques Hubert : Cette dynamique de convergence dépasse le périmètre du GHT. Dans le cadre de notre participation au programme ESMS numérique, nous ambitionnons de recommander la solution Corso aux établissements partenaires en quête d’un meilleur Dossier du résident informatisé (DRI), ce qui permettra d’ailleurs de fluidifier les parcours sur l’ensemble du territoire de Moselle-Est.
Vous avez récemment complètement refondu la DSI du GHT. Pourriez-vous nous en parler ?
Jacques Hubert : Cette réorganisation, opérationnelle depuis près d’un an, s’inscrit pleinement dans la stratégie de convergence. Pour répondre aux enjeux spécifiques d’une DSI de GHT, nous avons structuré cette nouvelle direction autour de quatre départements : support utilisateurs, infrastructure, urbanisme et applications métiers, et enfin information médicale. Le Département d’information médicale (DIM), dont les Techniciens d’information médicale (TIM), ont ainsi été intégrés à la DSI. Compte tenu des nouveaux usages autour de la data, cette approche atypique renforce considérablement notre capacité à exploiter et à valoriser les données, devenues centrales dans la gestion et l’optimisation des parcours de soins – sans parler de l’avènement de l’IA.
Quelle est votre évaluation de l’interopérabilité des solutions Capcir avec les autres outils présents dans vos établissements ?
Sélim Haouchine : Les solutions Capcir s’intègrent parfaitement à notre écosystème applicatif, y compris la gestion des identités, la prise de rendez-vous, la collecte des actes, les systèmes de gestion de l’imagerie, du laboratoire, de la pharmacie, ainsi que l’aide au ciblage du meilleur d’antibiotique. Cette interopérabilité du DPI offre une utilisation simplifiée et une navigation fluide, sans ressaisie des identifiants pour consulter les différents éléments du dossier patient.
Jacques Hubert : Capcir se distingue par sa capacité à proposer une solution unifiée avec des interfaces de qualité, sans surcoût démesuré. Ses processus d’ingénierie, qui impliquent une validation en préproduction par au moins un client, garantissent une stabilité et une performance optimales dès le déploiement.
Entretenez-vous un dialogue régulier avec les équipes de Capcir ?
Sélim Haouchine : Absolument. Capcir est à l’écoute, réactif et engagé. Nous participons aussi, chaque année, au club utilisateurs, et sommes régulièrement impliqués dans des groupes de travail thématiques. Les échanges sont toujours très constructifs. Je tiens d’ailleurs à saluer sa volonté constante de modernisation, illustrée par le passage complet à une architecture web, impliquant une refonte technique ambitieuse mais réussie.
Jacques Hubert : La taille humaine de l’entreprise est un vrai atout. Capcir fait preuve d’agilité et anticipe les demandes. À titre d’exemple, ses équipes travaillent déjà sur le standard d’interopérabilité FHIR (Fast Healthcare Interoperability Resources), qui facilitera les échanges au sein de l’établissement et avec l’extérieur, y compris en transfrontalier. Cette évolution prendra tout son sens pour notre GHT, situé à proximité de l’Allemagne, et avec qui notre feuille de route vise une interopérabilité renforcée pour des parcours toujours plus fluides.
Les travaux de Capcir concernent-ils aussi des fonctionnalités d’intelligence artificielle ?
Sélim Haouchine : Oui, de nouveaux algorithmes d’IA sont attendus dès 2026. L’IA n’est pas une finalité en soi, mais elle permettra de développer de nouveaux usages pour automatiser et donc simplifier certaines tâches. D’autres travaux sont également en cours pour la génération intelligente d’alertes, en les contextualisant selon le profil, la pathologie ou l’historique du patient.
Jacques Hubert : L’intégration de ces futurs développements renforce la qualité des soins en permettant une approche plus personnalisée ; ils apporteront une réelle plus-value pour les professionnels de santé comme pour les patients. En prenant le virage de l’IA, mais aussi en continuant d’anticiper les besoins du terrain, Capcir s’aligne sur l’évolution de la médecine vers des pratiques plus individualisées, tout en offrant aux utilisateurs des solutions toujours plus pratiques et efficaces. Le DPI de Capcir n’est pas une simple boîte d’enregistrement, mais un outil modulable à forte valeur ajoutée.
> Plus d'informations sur le site de Capcir
> Article paru dans Hospitalia #69, édition de mai 2025, à lire ici