Adoptée à l’échelle internationale, la classification des dispositifs médicaux réutilisables reprend le système proposé dans les années 1950 par le microbiologiste américain Earle Spaulding, pour notamment déterminer le niveau de désinfection requis – bas niveau, haut niveau* ou stérilisation – en fonction du degré de risque infectieux lié à leur utilisation. « Spaulding s’est pour cela basé sur les méthodes alors disponibles pour traiter les DM. Or, à son époque, les désinfectants de haut niveau les plus communs étaient les aldéhydes, dont les risques pour la santé humaine et l’environnement étaient déjà reconnus. Il n'est donc pas étonnant que leur utilisation ait été assignée à quelques situations bien définies, avec une préférence pour les désinfectants de bas niveau, alors considérés comme moins risqués, lorsque cela était possible », explique Christian Faure, directeur commercial de Tristel France.  
   
  
			 Généraliser sans risques la désinfection de haut niveau par essuyage
					 « Aurions-nous adopté la même classification si Spaulding avait eu connaissance du dioxyde de chlore (CIO2) ? » interroge Christian Faure. Il faut dire que les méthodes de désinfection ont connu des avancées considérables. Entre autres, Tristel a mis au point des désinfectants de haut niveau grâce au CIO2, un biocide puissant et efficace contre le spectre complet des micro-organismes, en un temps d’action court et uniforme quel que soit le type de pathogène à éliminer. L’essuyage de haut niveau Tristel peut être mis en œuvre au plus près de l’acte de soins, sans contraintes particulières pour les opérateurs et sans nécessiter de circuits de transport ou d’élimination spécifiques. « La désinfection de haut niveau Tristel ne devrait pas se limiter aux DM semi-critiques, mais devrait s'étendre à d'autres classes de DM généralement traités avec des produits de bas niveau, comme cela est souvent le cas pour les sondes cutanées. Cette extension bénéficierait aux équipes soignantes qui ne seraient ainsi plus tenues de maîtriser des dizaines de protocoles, ce qui faciliterait considérablement leur quotidien. Les établissements n’auraient, pour leur part, plus besoin de mobiliser des locaux pour les activités de désinfection, ni de multiplier les références de produits », fait valoir Christian Faure. Sans oublier les bénéfices pour les patients eux-mêmes : généraliser la désinfection de haut niveau permet de mieux faire face à une potentielle émergence de nouveaux pathogènes.  
   
  
   
  
   
> Plus d'informations sur le site de Tristel
   
> Article paru dans Hospitalia #65, édition de mai 2024, à lire ici
  
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