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La santé des Français et l’hôpital au cœur de la campagne présidentielle


Rédigé par Rédaction le Mardi 14 Décembre 2021 à 11:16 | Lu 826 fois


Dans un contexte de crise sanitaire inédite, onepoint, architecte des transformations numériques des entreprises, dévoile les résultats d’un baromètre réalisé avec Odoxa sur la perception des Français à l’égard du système hospitalier et sur sa place dans le débat présidentiel. Pour 81% des Français, le sujet de la santé n’est pas traité actuellement à la hauteur des enjeux par les candidats en campagne.



Une étude qui révèle que :
  • La santé et l’hôpital constituent un enjeu important pour plus de 9 Français sur 10.
  • Près de 7 Français sur 10 (68 %) en feront d’ailleurs un enjeu clé de leur vote à l’élection présidentielle.
  • Pour 8 Français sur 10, le sujet de la santé n’est pas traité actuellement à la hauteur des enjeux par les candidats en campagne.
​ La question du numérique en santé est un axe prioritaire pour assurer la transformation digitale des hôpitaux et de la santé. Enfin, il est à noter que la crise sanitaire a généré une explosion des nouveaux usages et services en santé (prises de rdv en ligne, téléconsultation, etc.) ; une tendance toutefois disparate selon les régions.

Par ailleurs, l’étude révèle que la crise sanitaire a renforcé la confiance et la satisfaction des Français à l’égard de leur système hospitalier :
  • 81 % jugent que les hôpitaux et cliniques ont été jusqu’à présent à la hauteur de la situation sanitaire.
  • 88 % des patients ayant été hospitalisés ces deux dernières années se disent satisfaits de leur expérience.
     

La santé et l’hôpital : enjeux majeurs de l’élection présidentielle en 2022

La santé et la situation de l’hôpital est un enjeu jugé important par plus de 9 Français sur 10 (91 %)
et 45 % des sondés en font une préoccupation absolument centrale, estimant que c’est un sujet « très important ».

Mais d’après les Français, les politiques ne l’ont pas encore compris. En effet, pour 81 % des sondés, « pour le moment, dans les débats politiques et électoraux en lien avec l’élection présidentielle, les questions concernant l’hôpital et la santé ne sont pas traitées à la hauteur des enjeux ». Un avis particulièrement prononcé chez les plus de 65 ans (88 %), les femmes (82 %) et les salariés du secteur public (82%).

Quelques disparités existent au niveau régional. En effet, les territoires où la santé est jugée particulièrement importante sont ceux qui connaissent des déserts médicaux : la Bourgogne Franche-Comté (55 %) et la Nouvelle Aquitaine (50 %).
 

La santé des Français et l’hôpital au cœur de la campagne présidentielle
Par conséquent, la santé représente un enjeu clé de l’élection présidentielle, a fortiori dans un contexte de crise sanitaire. Ainsi, 68 % des électeurs assurent que les propositions des candidats sur le sujet auront un impact sur leur vote en 2022. C’est 13 points de plus que lors de la dernière élection présidentielle (cf. baromètre santé Odoxa, novembre 2016).

Le numérique, axe de développement prioritaire pour l’hôpital et la santé de demain

Pour 82 % des Français, la crise sanitaire a changé la donne et provoquera au moins un changement important à l’hôpital.

Pour 68 % des sondés, la crise va provoquer des changements dans la façon dont travaillent les professionnels de santé (inter-professionnalité, partage d’informations, collaboration publique – privée, lien ville hôpital, etc.) et 63 % pensent que cela provoquera des changements dans les techniques médicales (intelligence artificielle, médecine personnalisée, etc.). Enfin, 59 % pensent que la crise sanitaire bouleversera à terme l’expérience patient (personnalisation de la prise en charge, confort, etc.).

Un Français sur deux estime même que cette crise provoquera des changements importants sur l’ergonomie des bâtiments en générant des lieux de vie ‘smart’ et connectés permettant au patient d’être au centre des attentions.

« Globalement les Français attendent une santé plus intégrée et plus globale conciliant à la fois services publics et services privés mais aussi hôpital et médecine de ville. Il s’agit de créer de la complémentarité entre l’acte médical - qui ne doit souffrir d’aucune concession - le volet administratif et le développement de services complémentaires (hôtellerie, restauration, intelligence artificielle, etc.) au service du bien-être du patient. Le numérique - comme outil pour faciliter le travail des professionnels de santé - apparaît ainsi comme une aide pour créer cet hôpital de demain », commente Emmanuel de Gastines, partner chez onepoint.

Enfin, cette période de crise sanitaire a aussi permis une explosion des nouveaux usages et services en santé. C’est notamment le cas pour la prise de rendez-vous en ligne et la téléconsultation. À titre d’exemple, 76 % des Français utilisent aujourd’hui l’application Doctolib pour leurs prises de rendez- vous médicaux et 25 % pratiquent la téléconsultation, soit une multiplication par 3,5 depuis le début de la crise sanitaire.

Mais face à la technologie, les inégalités territoriales sont très grandes : le détail par région du recours à la téléconsultation témoigne de différences spectaculaires (cf. carte ci-contre). Alors que 33 % des franciliens ont recours à la téléconsultation, ils ne sont que 16 % à y recourir en région Centre Val de Loire.

Un an et demi après le début de la crise, les Français sont confiants dans leur système hospitalier

Déjà plébiscités par les Français depuis des années, les hôpitaux et leur personnel le sont encore plus après 1 an et demi de crise sanitaire. 81 % des Français jugent que les hôpitaux et les cliniques ont été jusqu’à présent à la hauteur de la situation, et 88 % que le personnel soignant l’a été. Le niveau de satisfaction des patients qui était déjà exceptionnel avant la crise sanitaire en mai 2019 (86 %) s’est amélioré de 3 points (cf. baromètre santé Odoxa, mai 2019).

Si les Français ont une bonne image des hôpitaux et des cliniques, c’est aussi parce qu’ils sont nombreux à avoir vécu une expérience patient satisfaisante. Au cours des deux dernières années, 60 % des Français ont fréquenté un hôpital ou une clinique pour un rendez-vous de consultation, 37 % pour y subir une intervention chirurgicale et 34 % pour accompagner un proche, et à peu près aussi souvent dans le public (66 %) que dans le privé (50 %).

89 % des patients et accompagnants ayant fréquenté un hôpital ou une clinique au cours des deux dernières années se disent satisfaits de leur expérience (88 % pour les patients hospitalisés dans un établissement public et 92 % pour ceux hospitalisés dans le privé). Au niveau régional, si la satisfaction globale est partout très élevée, la satisfaction extrême subit une dispersion un peu plus importante selon les territoires (cf. carte ci-contre).






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