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Dedalus à la croisée des tendances qui feront la santé de demain


Rédigé par Joëlle Hayek le Vendredi 21 Mai 2021 à 10:35 | Lu 731 fois


Fin janvier se tenait la 3ème édition de D4 Evolution, l’événement annuel de Dedalus. Une rencontre 100 % digitale qui a fédéré plus de 400 participants pour découvrir, en avant-première, les dernières innovations développées par le leader européen du numérique en santé, qui se positionne plus que jamais comme l’architecte de la santé de demain. Hospitalia a rencontré Frédéric Vaillant, le directeur général de Dedalus France.



Frédéric Vaillant, directeur général de Dedalus France. ©DR
Frédéric Vaillant, directeur général de Dedalus France. ©DR
Quels ont été les temps forts de cette 3èmeédition ?
Frédéric Vaillant : Très attendu par l’écosystème, D4 Evolution permet, chaque année, de faire le point sur les principales tendances de la e-santé en les inscrivant dans la stratégie globale du groupe Dedalus. Cette édition 2021 a par exemple accueilli Laura Létourneau, déléguée ministérielle au numérique en santé, qui nous a présenté les principales avancées de la feuille de route nationale – dans laquelle nous sommes pleinement engagés. Ce 3ème opus a également été l’occasion de faire le point sur quelques projets emblématiques comme SI-DEP, le système d’information de dépistage au Covid-19, notamment mis en place grâce à la forte mobilisation de nos équipes, et désormais observé avec attention par plusieurs autres pays.

Ont aussi été évoquées plusieurs évolutions structurantes pour la santé de demain. Pourriez-vous nous en citer quelques-unes ?
Je retiendrai notamment le population health management, un concept visant à offrir une vision globale sur un parcours patient dans toutes ses composantes. La transversalité de notre offre représente ici un atout de taille pour centraliser des données multi-modales et faciliter leur exploitation par tous les acteurs de soins, y compris à l’échelle nationale avec le DMP. Ou encore la pathologie digitale, une technologie particulièrement pertinente pour accentuer la fluidité des parcours puisqu’elle permet non seulement d’accéder à distance à des lames d’anatomo-pathologie virtuelles, mais aussi et surtout de les corréler à d’autres données médicales issues du dossier patient informatisé – images scanner ou IRM, analyses biologiques et génétiques, etc. Ce sera d’ailleurs l’un de nos grands axes pour 2021.

Surtout, D4 Evolution a permis de découvrir, en avant-première, les technologies D4U et clinalytix. En quoi consistent-elles, plus concrètement ?
Un marqueur fort de Dedalus est la place majeure accordée à l’innovation, qui vient elle-même appuyer l’adoption de nouveaux usages. C’est dans ce contexte que s’inscrit la plateforme D4U, un écosystème ouvert construit sur le modèle d’un API, ou interface de programmation, pour connecter tous types de cas d’usage au sein d’un seul et même environnement agrégé. Plus concrètement, D4U permet d’accéder en mobilité à des applications et des services parfaitement interopérables, y compris lorsqu’ils ont été développés par des éditeurs tiers, pour renforcer le partage d’une connaissance médicale centrée sur le patient.

Qu’en est-il de clinalytix ?
Cette gamme d’outils d’aide à la décision médicale, basée sur les technologies d’intelligence artificielle (IA), permet d’exploiter les données, structurées et non structurées, inscrites dans le dossier patient informatisé, afin de prédire des événements cliniques en temps réel et de générer si nécessaire des alertes. Les deux premiers cas d’usage mis en pratique d’ici la fin de l’année porteront sur la septicémie et la démence précoce, en premier lieu au sein des établissements utilisant les DPI Dedalus. Mais cette technologie sera à terme agnostique afin de s’ouvrir à tous. Et c’est loin d’être notre seule incursion dans le domaine de l’intelligence artificielle ! Nous travaillons sur d’autres champs, pour prédire le flux des patients aux urgences, optimiser le codage PMSI, ou encore fiabiliser la gestion des rendez-vous médicaux.

En tout état de cause, D4 Evolution a, une fois de plus, permis à Dedalus de se positionner comme le principal architecte de la santé de demain, en France comme en Europe.
Il y a en effet quelques années, Ardian, notre principal actionnaire, avait mené une étude sur les investissements mondiaux en faveur de la transformation numérique des systèmes sanitaires. Avec 70 % des dépenses totales, les États-Unis trustaient le haut du podium. Il fallait impérativement construire un champion européen pour faire valoir une approche européenne du numérique en santé, et non pas une approche imposée demain par des acteurs uniquement chinois ou américains. Faire bénéficier les professionnels de santé et les patients européens du meilleur de la technologie européenne estdonc un pari que nous sommes en passe de réussir : Dedalus est aujourd’hui le premier éditeur de santé en Europe, où il continue de croître, tout en se situant au 4ème rang mondial après trois géants américains. Cette ambition fédératrice infuse donc tous nos développements, qui eux-mêmes s’alignent avec les nouvelles dynamiques à l’œuvre au sein des organisations sanitaires tout en anticipant celles à venir.


 
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.

Plus d'informations sur le site de Dedalus
 

Stéphane Mallard. ©DR
Stéphane Mallard. ©DR

L’IA en santé « pour créer des standards exceptionnels »

Une intervention a été particulièrement remarquée lors de l’événement D4 Evolution : le TED de Stéphane Mallard sur les bouleversements de l’IA en santé, « quinous permet désormais d’éduquer la machine, de créer des algorithmes nourris de données afin de ‘comoditiser’ l’expertise dans tous les domaines, accélérer certains processus, acquérir de nouvelles connaissances et faire avancer la recherche », a-t-il expliqué avant d’évoquer la place future du médecin, qui « se concentrera à terme sur ce qui fait sa valeur ajoutée, c’est-à-dire son humanité-même ». Dans un plaidoyer vibrant en faveur de cette rupture technologique, Stéphane Mallard a estimé que l‘IA a vocation à devenir « un 2èmecerveau pour créer des standards exceptionnels »au bénéfice des malades, « mais aussi pour prendre le virage d’une médecine personnalisée et prédictive », une révolution majeure dont nous assistons aujourd’hui aux prémices.
 
 






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