C’est la raison pour laquelle la direction générale de l’offre de soins (DGOS) a mené en 2015 une enquête nationale afin d’établir un état des lieux de la mise en œuvre de la conciliation médicamenteuse, d’apprécier le niveau de compréhension des professionnels et d’identifier leurs attentes pour impulser cette démarche.
Les principaux enseignements de l’enquête DGOS
Au total, 1 688 établissements de santé autorisés en médecine chirurgie obstétrique (MCO), en psychiatrie, en hospitalisation à domicile (HAD), en soins de suite et réadaptation (SSR) ou en dialyse ont été sollicités, soit un taux de représentation nationale de 41%.
Parmi les principaux constats, 22% des établissements déclarent recourir à la conciliation, principalement dans des unités dont la durée de séjour est compatible avec le dispositif : médecine (hors urgences), chirurgie, gériatrie, SSR.
Par ailleurs, près de 90% réalisent une activité de pharmacie clinique, visant à renforcer le bon usage des produits de santé et à informer patients et professionnels dans une perspective de prévention des risques médicamenteux et de renforcement de la prise en charge thérapeutique.
C’est au moment de l’admission hospitalière que la conciliation est principalement réalisée – à hauteur de 95% – tandis qu’elle n’est mise en œuvre que dans 68% des cas à la sortie, alors même qu’elle permet de sécuriser la transition de l’hôpital vers la ville.
Les principales sources d’information pour les professionnels sont le dossier du patient, ses ordonnances et un entretien direct avec lui ou son entourage : la prise de contact avec le médecin traitant et le pharmacien arrivent en 5ème et 7ème position. Le dossier pharmaceutique est quant à lui moins sollicité en raison de son niveau actuel de déploiement dans les structures hospitalières.
Du point de vue des établissements, les retombées de la conciliation sont multiples : sécurisation de la prise en charge thérapeutique du patient, renforcement du dialogue entre les équipes intra et extra hospitalières, efficience du dispositif avec l’optimisation des prescriptions, la baisse de la consommation de médicaments et la réduction des ré-hospitalisations. En revanche, des freins ont été identifiés : les établissements expriment des besoins en termes de ressources humaines et d’accompagnement opérationnel, avec notamment une offre de formation spécifique, des outils adaptés de partage d’informations et des référentiels. Sur ce point, la DGOS soutient la haute autorité de santé (HAS) dans la diffusion de guides d’accompagnement des établissements souhaitant mettre en œuvre la conciliation médicamenteuse.
Parmi les principaux constats, 22% des établissements déclarent recourir à la conciliation, principalement dans des unités dont la durée de séjour est compatible avec le dispositif : médecine (hors urgences), chirurgie, gériatrie, SSR.
Par ailleurs, près de 90% réalisent une activité de pharmacie clinique, visant à renforcer le bon usage des produits de santé et à informer patients et professionnels dans une perspective de prévention des risques médicamenteux et de renforcement de la prise en charge thérapeutique.
C’est au moment de l’admission hospitalière que la conciliation est principalement réalisée – à hauteur de 95% – tandis qu’elle n’est mise en œuvre que dans 68% des cas à la sortie, alors même qu’elle permet de sécuriser la transition de l’hôpital vers la ville.
Les principales sources d’information pour les professionnels sont le dossier du patient, ses ordonnances et un entretien direct avec lui ou son entourage : la prise de contact avec le médecin traitant et le pharmacien arrivent en 5ème et 7ème position. Le dossier pharmaceutique est quant à lui moins sollicité en raison de son niveau actuel de déploiement dans les structures hospitalières.
Du point de vue des établissements, les retombées de la conciliation sont multiples : sécurisation de la prise en charge thérapeutique du patient, renforcement du dialogue entre les équipes intra et extra hospitalières, efficience du dispositif avec l’optimisation des prescriptions, la baisse de la consommation de médicaments et la réduction des ré-hospitalisations. En revanche, des freins ont été identifiés : les établissements expriment des besoins en termes de ressources humaines et d’accompagnement opérationnel, avec notamment une offre de formation spécifique, des outils adaptés de partage d’informations et des référentiels. Sur ce point, la DGOS soutient la haute autorité de santé (HAS) dans la diffusion de guides d’accompagnement des établissements souhaitant mettre en œuvre la conciliation médicamenteuse.
Les perspectives
Un soutien financier de la démarche a été fléché dès 2015 par l’intermédiaire du fonds d'intervention régional (FIR). Par ce levier, la DGOS a souhaité inciter les établissements à se former sans pour autant préconiser un outil national de formation, même si certaines démarches sont déjà très avancées.
Début 2016, un appel à projets sera lancé en vue d’accompagner financièrement 10 établissements s’inscrivant dans des actions de pharmacie clinique : ceux-ci devront en retour participer à une évaluation sur la base d’indicateurs qualitatifs et médico-économiques.
Début 2016, un appel à projets sera lancé en vue d’accompagner financièrement 10 établissements s’inscrivant dans des actions de pharmacie clinique : ceux-ci devront en retour participer à une évaluation sur la base d’indicateurs qualitatifs et médico-économiques.