
Lancement du Command Center Dedalus avec Arnaud Vanneste, Directeur général du CHRU de Nancy, Frédéric Vaillant, directeur général délégué Dedalus France, et Jean-Christophe Calvo, chef du département de la Transformation Numérique et de l’Ingénierie Biomédicale du CHRU de Nancy
« Imaginez disposer en temps réel d’indicateurs de performance, d’alertes préventives, de détections automatiques de risques ou encore d’analyses des contraintes pesant sur l’efficacité opérationnelle. C’est exactement ce que permet le Command Center Dedalus : une véritable tour de contrôle au service des décideurs hospitaliers et des équipes soignantes », explique Alexandra Kipper, responsable business développement Life Sciences chez Dedalus. L’objectif ?Améliorer la prise de décision en temps réel, fluidifier les parcours de patients et renforcer les capacités hospitalières en exploitant tout le potentiel des données issues du système d’information.
Le Command Center Dedalus cible prioritairement quatre domaines stratégiques : « les blocs opératoires, à la fois centres de coûts et sources de revenus ; les soins aux patients hospitalisés, qui représentent entre 30 et 40 % du budget total d’un hôpital de soins aigus ; les services d’urgence, où la prédiction d’activité permet une meilleure allocation des ressources ; et la santé ambulatoire et populationnelle, pour ajuster la planification opérationnelle en fonction des besoins réels des territoires », détaille-t-elle. En place depuis deux ans à l’hôpital Gregorio Marañón de Madrid, le dispositif y a permis de réaliser sept interventions chirurgicales supplémentaires par semaine, et commence à faire ses preuves dans les urgences. Ce modèle innovant de gouvernance hospitalière s’apprête à s’installer au CHRU de Nancy, premier établissement français à adopter cette approche.
Le Command Center Dedalus cible prioritairement quatre domaines stratégiques : « les blocs opératoires, à la fois centres de coûts et sources de revenus ; les soins aux patients hospitalisés, qui représentent entre 30 et 40 % du budget total d’un hôpital de soins aigus ; les services d’urgence, où la prédiction d’activité permet une meilleure allocation des ressources ; et la santé ambulatoire et populationnelle, pour ajuster la planification opérationnelle en fonction des besoins réels des territoires », détaille-t-elle. En place depuis deux ans à l’hôpital Gregorio Marañón de Madrid, le dispositif y a permis de réaliser sept interventions chirurgicales supplémentaires par semaine, et commence à faire ses preuves dans les urgences. Ce modèle innovant de gouvernance hospitalière s’apprête à s’installer au CHRU de Nancy, premier établissement français à adopter cette approche.
Un projet mûri depuis plusieurs années
L’idée n’est pas née hier. En 2019, les équipes du CHRU et de Dedalus visitent un hôpital pédiatrique américain équipé d’un système de surveillance centralisé des chambres. « L’initiative en était encore à ses débuts, mais elle nous a permis de prendre conscience qu’il était possible d’exploiter davantage les données pour améliorer la prise en charge des patients », se souvient Jean-Christophe Calvo, chef du département de la Transformation Numérique et de l’Ingénierie Biomédicale du CHRU de Nancy. En 2023, une nouvelle visite au CHU de Montréal, où est installé un Command Center axé sur la gestion des flux post-Covid, confirme cette vision. « Cela a immédiatement retenu notre attention, d’autant que nous disposions déjà d’une gestion des lits en temps réel, ainsi que d’un système structuré de gestion des flux. Notre environnement technique, basé sur le DPI Dedalus, représentait en outre une base idéale pour bâtir notre Command Center », ajoute-t-il.
Le contexte est également porteur, avec la construction du nouvel hôpital de Nancy. « C’est là une opportunité unique, car il ne s’agit pas de reproduire l’existant mais de concevoir un hôpital proactif », insiste Jean-Christophe Calvo. La réflexion est lancée avec les équipes de Dedalus et, en mars 2025, le projet de Command Center obtient un soutien financier de la Région. « Le Command Center apporte une réponse technique aux défis de performance, mais surtout une transformation organisationnelle profonde. Il nous faut embarquer toute la communauté soignante, avec un accompagnement adapté à ce changement culturel », souligne-t-il. Pour préparer le terrain, le CHRU emmènera prochainement une délégation de médecins et de soignants à Madrid, pour observer le dispositif en situation réelle. « Le périmètre du Command Center déployé à l’hôpital Gregorio Marañón, c’est-à-dire les blocs opératoires et les urgences, sont justement les axes sur lesquels nous travaillerons en priorité », indique Jean-Christophe Calvo.
« En 2019, nous avons mesuré le retard français dans l’usage opérationnel des données hospitalières. Aujourd’hui, ce fossé est comblé », se réjouit Frédéric Vaillant, directeur général délégué de Dedalus France. Pour relever le défi, l’opérateur européen s’appuie sur deux leviers : « l’exploitation en temps réel des données multimodales issues du SIH, puis l’introduction progressive d’outils prédictifs et d’aide à la décision grâce à l’intelligence artificielle », décrit-il. Jean-Christophe Calvo le confirme : « Le dispositif en cours de mise en place à Nancy sera demain un Command Center augmenté, capable de simuler des organisations virtuelles et de produire des prévisions fiables ». C’est justement un axe sur lequel Dedalus travaille déjà, avec plusieurs nouveautés dévoilées cette année.
Le contexte est également porteur, avec la construction du nouvel hôpital de Nancy. « C’est là une opportunité unique, car il ne s’agit pas de reproduire l’existant mais de concevoir un hôpital proactif », insiste Jean-Christophe Calvo. La réflexion est lancée avec les équipes de Dedalus et, en mars 2025, le projet de Command Center obtient un soutien financier de la Région. « Le Command Center apporte une réponse technique aux défis de performance, mais surtout une transformation organisationnelle profonde. Il nous faut embarquer toute la communauté soignante, avec un accompagnement adapté à ce changement culturel », souligne-t-il. Pour préparer le terrain, le CHRU emmènera prochainement une délégation de médecins et de soignants à Madrid, pour observer le dispositif en situation réelle. « Le périmètre du Command Center déployé à l’hôpital Gregorio Marañón, c’est-à-dire les blocs opératoires et les urgences, sont justement les axes sur lesquels nous travaillerons en priorité », indique Jean-Christophe Calvo.
« En 2019, nous avons mesuré le retard français dans l’usage opérationnel des données hospitalières. Aujourd’hui, ce fossé est comblé », se réjouit Frédéric Vaillant, directeur général délégué de Dedalus France. Pour relever le défi, l’opérateur européen s’appuie sur deux leviers : « l’exploitation en temps réel des données multimodales issues du SIH, puis l’introduction progressive d’outils prédictifs et d’aide à la décision grâce à l’intelligence artificielle », décrit-il. Jean-Christophe Calvo le confirme : « Le dispositif en cours de mise en place à Nancy sera demain un Command Center augmenté, capable de simuler des organisations virtuelles et de produire des prévisions fiables ». C’est justement un axe sur lequel Dedalus travaille déjà, avec plusieurs nouveautés dévoilées cette année.
Vers un Command Center 4.0
Son Command Center 2025 s’enrichit ainsi de cinq nouvelles applications ”Companion”, pour une vue plus précise des transports intrahospitaliers, une gestion intelligente des urgences, une meilleure programmation des soins infirmiers, une réactivité accrue dans la gestion des alertes critiques, et une planification optimisée des admissions et des plannings médicaux. Surtout, ce « Command Center 4.0 », comme le décrit Vincent Planat, technologiste spécialisé dans l’innovation appliquée à la valorisation des données chez Dedalus, exploite les dernières avancées de l’IA générative pour prédire, anticiper et recommander des actions concrètes. « En s’appuyant sur une approche RAG, qui exploite une vectorisation de la base de données du Command Center tout en se couplant aux technologies LLM, nous avons conçu un agent de raisonnement centralisé (ARC), capable d’exécuter des séquences de tâches complexes pour accompagner la prise de décision hospitalière », explique-t-il.
En combinant IA, RAG, jumeaux numériques et nouvelles métriques – ciblées, dans un premier temps, sur le circuit des urgences et celui des patients hospitalisés –, le système peut, par exemple, anticiper une saturation des lits en fonction de l’afflux aux urgences. Il suffit de poser la question à l’ARC, l’agent conversationnel, pour obtenir des prédictions chiffrées et des propositions d’actions à prendre pour limiter la tension sur les ressources hospitalières. « Il ne s’agit plus seulement d’analyser les données mais d’exploiter pleinement leur intelligence pour mieux identifier des conditions de risque imminentes et des goulets d’étranglement, et pouvoir ainsi automatiser la meilleure action suivante », conclut Vincent Planat. Dans un contexte de pression croissante sur les établissements de santé, ce modèle préfigure un hôpital pleinement aligné avec les défis actuels du système de soins. Son adoption par le CHRU de Nancy ouvre ainsi la voie à une nouvelle génération d’établissements de santé, où chaque décision s’appuie sur l’intelligence collective amplifiée par la technologie.
En combinant IA, RAG, jumeaux numériques et nouvelles métriques – ciblées, dans un premier temps, sur le circuit des urgences et celui des patients hospitalisés –, le système peut, par exemple, anticiper une saturation des lits en fonction de l’afflux aux urgences. Il suffit de poser la question à l’ARC, l’agent conversationnel, pour obtenir des prédictions chiffrées et des propositions d’actions à prendre pour limiter la tension sur les ressources hospitalières. « Il ne s’agit plus seulement d’analyser les données mais d’exploiter pleinement leur intelligence pour mieux identifier des conditions de risque imminentes et des goulets d’étranglement, et pouvoir ainsi automatiser la meilleure action suivante », conclut Vincent Planat. Dans un contexte de pression croissante sur les établissements de santé, ce modèle préfigure un hôpital pleinement aligné avec les défis actuels du système de soins. Son adoption par le CHRU de Nancy ouvre ainsi la voie à une nouvelle génération d’établissements de santé, où chaque décision s’appuie sur l’intelligence collective amplifiée par la technologie.