
(c) CHU de Lille
L’anatomie pathologique est une discipline indispensable pour réaliser le diagnostic des maladies dans les tissus et choisir le meilleur traitement pour les soigner. Cette discipline permet de déterminer le nom de la maladie, sa nature cancéreuse ou non, sa gravité, son extension et de prédire l’efficacité des traitements à proposer au patient. Le diagnostic par le pathologiste est donc une étape indispensable dans la prise en charge du cancer.
Face à une prévalence à la hausse de nombreuses maladies et à une complexité croissante des dossiers, le CHU de Lille se devait de s’engager dans la numérisation des échantillons tissulaires et cellulaires pour accélérer l’accès à la meilleure des prises en charge, au bénéfice du plus grand nombre.
« La numérisation du service d’Anatomie Pathologique ainsi que le déploiement de solutions basées sur l’intelligence artificielle est une révolution aux retombées positives pour les patients, pour les médecins d’aujourd’hui et de demain. Le numérique permet d’aller plus vite, plus loin et ainsi d’augmenter les chances des patients face à des maladies au diagnostic sévère. Ce projet transversal à l’établissement s’inscrit également parfaitement dans l’accélération de la santé digitale, identifiée comme prioritaire dans le Plan Innovation Santé 2030 », indique le Pr Emmanuelle LETEURTRE, Chef du service d’Anatomie et Cytologie pathologiques au CHU de Lille.
Face à une prévalence à la hausse de nombreuses maladies et à une complexité croissante des dossiers, le CHU de Lille se devait de s’engager dans la numérisation des échantillons tissulaires et cellulaires pour accélérer l’accès à la meilleure des prises en charge, au bénéfice du plus grand nombre.
« La numérisation du service d’Anatomie Pathologique ainsi que le déploiement de solutions basées sur l’intelligence artificielle est une révolution aux retombées positives pour les patients, pour les médecins d’aujourd’hui et de demain. Le numérique permet d’aller plus vite, plus loin et ainsi d’augmenter les chances des patients face à des maladies au diagnostic sévère. Ce projet transversal à l’établissement s’inscrit également parfaitement dans l’accélération de la santé digitale, identifiée comme prioritaire dans le Plan Innovation Santé 2030 », indique le Pr Emmanuelle LETEURTRE, Chef du service d’Anatomie et Cytologie pathologiques au CHU de Lille.
Un projet attendu et soutenu par tous
Inauguré ce lundi 15 septembre au sein du Centre de Biologie Pathologie du CHU de Lille, ce projet émane d’une formidable implication de l’ensemble des équipes médicales et non médicales du CHU de Lille. Grâce à cette transition réussie, les équipes du service d’anatomie pathologique ont maintenant la possibilité de partager des images numérisées entre professionnels, au même titre que les imageries en radiologie. Des interactions devenues essentielles pour le diagnostic, l’enseignement et la recherche en IA, pour une médecine de plus en plus personnalisée.
D'un montant total de 2 005 053 €, le projet de pathologie numérique et intelligence artificielle est cofinancé par l’Union Européenne avec le Fonds Européen de Développement Régional à hauteur de 920 800 €. Il a également reçu un financement de 634 253 € de l’ARS Hauts-de-France, 300 000 € de la Région Hauts-de-France et 150 000 € de la Fondation Crédit Agricole Nord de France.
D'un montant total de 2 005 053 €, le projet de pathologie numérique et intelligence artificielle est cofinancé par l’Union Européenne avec le Fonds Européen de Développement Régional à hauteur de 920 800 €. Il a également reçu un financement de 634 253 € de l’ARS Hauts-de-France, 300 000 € de la Région Hauts-de-France et 150 000 € de la Fondation Crédit Agricole Nord de France.
Chiffres clés
• 50 000 prélèvements analysés chaque année au CHU de Lille
• + de 1000 lames en verre sont produites chaque jour au CHU de Lille
• 5 scanners de lames les numérisent pour les transformer en lames virtuelles
• 10% de l’espace de stockage numérique total du CHU, soit plus de 100 téraoctets utilisés pour la conservation des lames aidant au diagnostic.
• 50 000 prélèvements analysés chaque année au CHU de Lille
• + de 1000 lames en verre sont produites chaque jour au CHU de Lille
• 5 scanners de lames les numérisent pour les transformer en lames virtuelles
• 10% de l’espace de stockage numérique total du CHU, soit plus de 100 téraoctets utilisés pour la conservation des lames aidant au diagnostic.