- Après quatre années d’expérimentation et plus de 13 800 patients inclus, Onco’Link démontre l’efficacité d’un modèle inédit de coordination ville-hôpital au service des patients atteints de cancer suivis à domicile.
- Le CTIS et le CSIS recommandent sa transposition en droit commun, ouvrant la voie à un nouveau mode de financement pérenne disponible d’ici 18 mois.
- Unicancer se félicite de cette réussite collective – avec 41 établissements partenaires, plus de 600 professionnels hospitaliers et 5 500 professionnels de ville – au service de la qualité et de la sécurité des soins.
"Une réussite collective exemplaire"
L’expérimentation Onco’Link a permis de repenser le suivi à distance des patients sous anticancéreux oraux grâce à un modèle décloisonnant et structurant la coordination des équipes hospitalières et des professionnels de ville, principalement les pharmaciens d’officine. Lancée en 2021, elle représente aujourd’hui la plus importante expérimentation menée dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale.
« Portée par la force du réseau Unicancer, Onco’Link est une réussite collective exemplaire au service des patients, fruit du travail de 41 sites hospitaliers publics, privés et privés à but non lucratif, main dans la main avec 5 500 professionnels de ville », souligne Sophie Beaupère, déléguée générale d’Unicancer. Fin octobre 2025, 13 815 patients atteints de cancers solides et hématologiques, sous traitements anticancéreux oraux hors hormonothérapie adjuvante pris en charge à domicile (hors HAD), avaient été inclus dans Onco’Link, dont plus de 1 900 aux Hospices Civils de Lyon, 1 400 à l’Institut Paoli-Calmettes comme à l’Institut Bergonié, et plus de 1 100 au CH de Cornouaille.
Le dispositif transforme durablement les pratiques organisationnelles et financières de suivi, tout en renforçant la place du patient comme acteur de sa prise en charge. En effet, le développement des soins à domicile constitue un enjeu majeur de la cancérologie contemporaine. Face à l’augmentation du nombre de patients, il s’agit de garantir une prise en charge par thérapies orales sûre et continue, tout en préservant la qualité de vie et l’autonomie des personnes. En structurant ce lien entre l’hôpital, la ville et le patient, Onco’Link apporte une réponse concrète à ces défis de santé publique.
« Portée par la force du réseau Unicancer, Onco’Link est une réussite collective exemplaire au service des patients, fruit du travail de 41 sites hospitaliers publics, privés et privés à but non lucratif, main dans la main avec 5 500 professionnels de ville », souligne Sophie Beaupère, déléguée générale d’Unicancer. Fin octobre 2025, 13 815 patients atteints de cancers solides et hématologiques, sous traitements anticancéreux oraux hors hormonothérapie adjuvante pris en charge à domicile (hors HAD), avaient été inclus dans Onco’Link, dont plus de 1 900 aux Hospices Civils de Lyon, 1 400 à l’Institut Paoli-Calmettes comme à l’Institut Bergonié, et plus de 1 100 au CH de Cornouaille.
Le dispositif transforme durablement les pratiques organisationnelles et financières de suivi, tout en renforçant la place du patient comme acteur de sa prise en charge. En effet, le développement des soins à domicile constitue un enjeu majeur de la cancérologie contemporaine. Face à l’augmentation du nombre de patients, il s’agit de garantir une prise en charge par thérapies orales sûre et continue, tout en préservant la qualité de vie et l’autonomie des personnes. En structurant ce lien entre l’hôpital, la ville et le patient, Onco’Link apporte une réponse concrète à ces défis de santé publique.
Des retours unanimement positifs
Dans son avis rendu le 8 octobre 2025 et ses rapports d’évaluation, le CTIS a ainsi salué la qualité du dispositif, qui « a permis de structurer un modèle de suivi et d’accompagnement des patients sous thérapie orale, dont le caractère innovant se traduit à différents niveaux ». Et ce grâce à la gouvernance nationale et au pilotage central par Unicancer qui ont été « décisifs pour la réussite du déploiement d’Onco’Link ».
L’évaluation met en évidence les retours unanimement positifs : les patients se déclarent satisfaits du suivi, plus autonomes et avec une qualité de vie améliorée, tandis que les professionnels constatent une amélioration de l’observance, une meilleure gestion des effets indésirables et une coopération renforcée entre la ville et l’hôpital. Le dispositif a instauré un dialogue « inédit » entre pharmaciens hospitaliers et pharmaciens d’officine et « soutenu la transformation des prises en charge intra-hospitalières avec un travail collaboratif et une coordination accrue entre les professionnels ». L’Assurance maladie ne constate aucun surcoût, voire un impact économique favorable.
La publication de l’avis du CSIS marque une nouvelle étape : une phase appelée « sas de transition » de 18 mois maximum s’ouvre pour préparer la généralisation du dispositif, en précisant les modalités de déploiement et les critères de financement du futur modèle de droit commun. Un travail qui devra s’intégrer dans les réformes menées actuellement par le Ministère chargé de la santé sur le modèle de financement de l'hôpital, en cohérence avec les mesures prévues par la stratégie décennale des cancers 2021-2030.
De nouveaux lieux de soins pourront inclure des patients après cette phase de transition, mais les établissements déjà partenaires poursuivent les inclusions. Unicancer se réjouit de cette reconnaissance. « Nous allons désormais pouvoir mettre à disposition des patients une innovation qui améliore concrètement leur quotidien : Onco’Link offre un repérage précoce des effets indésirables, un meilleur suivi de l’observance et une prise en charge plus sûre à domicile », déclare Sandrine Boucher, directrice de la Stratégie médicale et de la performance d’Unicancer.
L’évaluation met en évidence les retours unanimement positifs : les patients se déclarent satisfaits du suivi, plus autonomes et avec une qualité de vie améliorée, tandis que les professionnels constatent une amélioration de l’observance, une meilleure gestion des effets indésirables et une coopération renforcée entre la ville et l’hôpital. Le dispositif a instauré un dialogue « inédit » entre pharmaciens hospitaliers et pharmaciens d’officine et « soutenu la transformation des prises en charge intra-hospitalières avec un travail collaboratif et une coordination accrue entre les professionnels ». L’Assurance maladie ne constate aucun surcoût, voire un impact économique favorable.
La publication de l’avis du CSIS marque une nouvelle étape : une phase appelée « sas de transition » de 18 mois maximum s’ouvre pour préparer la généralisation du dispositif, en précisant les modalités de déploiement et les critères de financement du futur modèle de droit commun. Un travail qui devra s’intégrer dans les réformes menées actuellement par le Ministère chargé de la santé sur le modèle de financement de l'hôpital, en cohérence avec les mesures prévues par la stratégie décennale des cancers 2021-2030.
De nouveaux lieux de soins pourront inclure des patients après cette phase de transition, mais les établissements déjà partenaires poursuivent les inclusions. Unicancer se réjouit de cette reconnaissance. « Nous allons désormais pouvoir mettre à disposition des patients une innovation qui améliore concrètement leur quotidien : Onco’Link offre un repérage précoce des effets indésirables, un meilleur suivi de l’observance et une prise en charge plus sûre à domicile », déclare Sandrine Boucher, directrice de la Stratégie médicale et de la performance d’Unicancer.









