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Biologie

Automatisation de la paillasse de cytologie urinaire au Centre Hospitalier d’Auch


Rédigé par Publirédactionnel le Mercredi 4 Janvier 2023 à 10:55 | Lu 3468 fois


Installation du premier analyseur DxU Beckman Coulter en France. Rencontre avec les Docteurs Laurens, Lacombe et Migne qui ont participé à son installation au Centre Hospitalier d’Auch.



Vous venez d’automatiser votre paillasse de cytologie urinaire en installant le DxU Beckman Coulter, quel était l’objectif de cette nouvelle installation ?

Dr Sébastien Laurens : Nous sommes dans un contexte où la biologie médicale se développe, en même temps que se présente une pénurie de techniciens. Il est donc nécessaire de réinternaliser des analyses et d’en développer des nouvelles, tout en gagnant du temps sur les analyses courantes existantes. C’est pourquoi nous avons choisi d’investir dans la cytologie urinaire automatisée. 
Notre laboratoire traite environ 6000 à 7000 urines par an, issues des prélèvements de l’hôpital, ainsi que de structures annexes, avec des centres d’hémodialyse, de dépistage, de rééducation pédiatrique, et de psychiatrie. Nous étions jusqu’à présent en lecture manuelle, sans automate. Monter et lire des cellules de Kova au microscope prenant du temps, nous étions à la limite en termes de temps technicien ce qui limitait le développement de nouvelles analyses. L’installation du DXU nous a permis de gagner 30 minutes de temps par jour par technicien et de développer ainsi de nouvelles analyses telles que les IST en RT-PCR. Nous raisonnons en service médical rendu aux patients et avec l’installation du DxU nous avons considérablement amélioré notre délai de rendu des résultats sur les analyses urinaires. En manuel les techniciens réalisaient 3 lectures par jour alors qu’actuellement les analyses se font en continu contribuant ainsi à améliorer le délai de rendu des résultats aux patients. 

Dr Julien Lacombe : Cela signifie également que les analyses sont maintenant faites au plus près du prélèvement. Nous avons donc en plus du délai de rendu des résultats, gagné en délai de traitement post-prélèvement. Sans compter que cette automatisation est plus agréable pour les techniciens dans l’organisation en période de garde le weekend, où ils sont en effectif réduit. 

Cela a représenté un grand changement pour les techniciens, a-t-il été bien accepté ?

Dr Sébastien Laurens : Avec l’automatisation, les techniciens se retrouvent déchargés des tâches manuelles comme la mise au point du microscope, l’étalement sur lame et le comptage. À la place, ils ont une action au niveau du classement des cellules, ce qui est plus stimulant intellectuellement, et bien sûr ils continuent à adapter la prise en charge de la bactériologie, en ajoutant si nécessaire des cultures sur géloses. 

Dr Hugo Migne : C’est surtout sécurisant pour les techniciens en termes de contrôle qualité d’avoir cet automate connecté. En effet, il n’y a plus de saisie manuelle des résultats et donc moins de risque d’erreur de retranscription, ou de problèmes d’inversion sur les saisies. 

Dr Julien Lacombe : Nous avons également eu un très bon retour des techniciens sur la formation, puisqu’ils ont rapporté s’être sentis bien accompagnés et sécurisés lorsqu’ils ont pris leur poste sur le DxU.

Comment s’est passé ce passage à l’automatisation au niveau de l’installation ?

Dr Hugo Migne : Il s’agit d’un automate compact, pour lequel nous avions prévu une simple paillasse de 50cm de profondeur sur 1m, donc peu impactante en termes d’espace sur le plateau. La semaine suivante, les techniciens ont été formés à l’utilisation, en s’adaptant à notre planning. Ces formations ont été nécessaires pour maitriser cette nouvelle technologie, avec une nouvelle façon de trier les cellules et de les reclasser, mais sans besoin de reformation dans le futur. 

Vous avez eu une relation particulière avec Beckman Coulter au cours de cette installation, pourquoi ?

Dr Sébastien Laurens : En réalité nous avions initialement choisi d’installer la solution précédente IQ sur notre plateau. C’est un automate qui était utilisé à Montauban quand j’étais interne et dont l’équipe était très satisfaite. Nous avons donc naturellement choisi la nouvelle solution DxU, et depuis un mois d’installation tout se passe bien, le taux de reprise manuel est inférieur à 3%, et l’écran tactile avec la visualisation des cellules est apprécié. Nous sommes satisfaits de ces premiers mois de relation avec Beckman Coulter.

Êtes-vous satisfait du DxU : maintenance, contrôle de qualité, calibration ?

Dr Sébastien Laurens : Le nettoyage et le contrôle de qualité journalier ont lieu tous les matins quand le technicien d’hématologie prend son poste. Cela nécessite un seul rack, ce qui lui prend moins de deux minutes, et les contrôles sont toujours bons. La calibration est réalisée une fois par mois. Il n’y a pas de maintenance, en dehors du changement de filtre. 

Et pour le futur, comment comptez-vous aller plus loin avec cet automate ?

Dr Sébastien Laurens : En termes de volume d’activité, si nous récupérions dans le futur des structures annexes nous pourrions facilement absorber jusqu’à 10 fois plus de volumes avec le DxU. Nous avons notamment un projet de reconstruction de l’hôpital en 2028, qui sera un hôpital clinique, avec pour conséquence une activité qui augmentera.

> Plus d'informations sur marketingfrance@beckman.com et sur le site de Beckman Coulter.
 
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