Quand l’ambulatoire devient un levier d’innovation et de confort pour le patient, chaque détail compte. Et à l’hôpital privé du Confluent, la chirurgie ambulatoire est bien plus qu’une réorganisation médicale ; c’est un véritable projet de transformation. Dès 2013, l’établissement s’aligne sur l’objectif fixé par l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire : faire progresser l’ambulatoire de 36 % à 70 % d’ici 2022. Une démarche en phase avec la stratégie nationale, qui implique toute une réflexion à l’échelle des établissements de santé.
« Très vite, nous avons compris qu’il fallait segmenter les parcours selon leur durée : très courts, moyens ou longs », se souvient Sylvie Rousselot, directrice de l’organisation, de l’innovation et des parcours patients. Un comité de pilotage est créé. Ingénieurs et architectes s’associent pour repenser les flux et les espaces, en capitalisant sur un atout majeur : la proximité entre les plateaux techniques et les zones d’accueil. « Cette configuration nous a permis d’inventer des circuits très courts, où les patients peuvent rejoindre le bloc opératoire à pied, en toute autonomie ».
« Très vite, nous avons compris qu’il fallait segmenter les parcours selon leur durée : très courts, moyens ou longs », se souvient Sylvie Rousselot, directrice de l’organisation, de l’innovation et des parcours patients. Un comité de pilotage est créé. Ingénieurs et architectes s’associent pour repenser les flux et les espaces, en capitalisant sur un atout majeur : la proximité entre les plateaux techniques et les zones d’accueil. « Cette configuration nous a permis d’inventer des circuits très courts, où les patients peuvent rejoindre le bloc opératoire à pied, en toute autonomie ».
Fast-track et Cocoons : une nouvelle image de l’hôpital
Dès 2016, le fast-track, un circuit ultra-court situé au plus près du bloc, voit le jour pour les patients nécessitant un temps de prise en charge minimal. « L’idée était de proposer un parcours plus rapide, mais surtout moins anxiogène », souligne Sylvie Rousselot. La même année, l’hôpital innove sur le plan architectural avec les espaces Cocoons, des alcôves confortables, feutrées et lumineuses, équipées de fauteuils inclinables.
« Nous nous sommes inspirés des spas. Le patient n’a pas le sentiment d’être hospitalisé, mais plutôt d’être accueilli dans un lieu rassurant », poursuit-elle. Ces espaces accueillent aujourd’hui les patients opérés de la main ou d’actes mineurs, qui ne séjournent que quelques heures. Leur usage s’est adapté au fil du temps : initialement conçus pour le pré- et le post-opératoire, ils sont désormais principalement utilisés en post-opératoire, pour la surveillance et le repos.
« Nous nous sommes inspirés des spas. Le patient n’a pas le sentiment d’être hospitalisé, mais plutôt d’être accueilli dans un lieu rassurant », poursuit-elle. Ces espaces accueillent aujourd’hui les patients opérés de la main ou d’actes mineurs, qui ne séjournent que quelques heures. Leur usage s’est adapté au fil du temps : initialement conçus pour le pré- et le post-opératoire, ils sont désormais principalement utilisés en post-opératoire, pour la surveillance et le repos.
Trois heures à l’hôpital pour une endoscopie
La transformation se poursuit en 2017, avec la création d’un parcours dédié à l’endoscopie. Admission en ligne via une application, accueil simplifié, accompagnement personnalisé par une infirmière à chaque étape… tout est simplifié pour fluidifier l’expérience. « Les salles d’attente ont été réaménagées par une architecte d’intérieur. Elles intègrent des colonnes à bulles, des couleurs apaisantes et du mobilier confortable, pour installer une ambiance apaisante », explique Sylvie Rousselot.
Après l’examen, les patients dans l’attente de leurs résultats se retrouvent dans une salle de collation commune, surveillée par le personnel soignant. « En moyenne, un patient reste trois à quatre heures pour une coloscopie ou une fibroscopie. Avant, il arrivait le matin, passait au bloc en fin de matinée et devait patienter jusqu’au début de l’après-midi pour recevoir son compte rendu. Aujourd’hui, tout est fluide. Le patient est accompagné, rassuré, et ne vit plus l’attente comme une épreuve », se félicite la directrice.
Après l’examen, les patients dans l’attente de leurs résultats se retrouvent dans une salle de collation commune, surveillée par le personnel soignant. « En moyenne, un patient reste trois à quatre heures pour une coloscopie ou une fibroscopie. Avant, il arrivait le matin, passait au bloc en fin de matinée et devait patienter jusqu’au début de l’après-midi pour recevoir son compte rendu. Aujourd’hui, tout est fluide. Le patient est accompagné, rassuré, et ne vit plus l’attente comme une épreuve », se félicite la directrice.
L’architecture, moteur discret mais déterminant
Pour Sylvie Rousselot, rien n’aurait pas été possible sans l’architecture : « C’est le socle. Chaque étape, de l’accueil aux vestiaires jusqu’aux Cocoons, a été redessinée pour fluidifier les parcours et favoriser le bien-être ». Vestiaires individuels en lieu et place des chambres collectives, déplacements à pied plutôt que sur brancard, alcôves enveloppantes baignées de lumière naturelle, sont autant de détails qui contribuent à créer une atmosphère de sérénité. « Casser les codes de l’hôpital était essentiel. Quand un patient arrive dans un espace ouvert, lumineux, pensé pour lui, cela change son regard : il n’a plus l’impression d’être malade », insiste la responsable.
Cette transformation est aussi le fruit d’un travail collectif. Les équipes soignantes ont été fortement impliquées dès le départ, participant aux groupes de réflexion, testant les prototypes de fauteuils et donnant leur avis sur l’aménagement des espaces. « Nous avons même installé un espace Cocoon provisoire dans le sous-sol pour que les infirmières puissent expérimenter et ajuster les aménagements avant l’installation définitive », raconte la directrice.
Cette transformation est aussi le fruit d’un travail collectif. Les équipes soignantes ont été fortement impliquées dès le départ, participant aux groupes de réflexion, testant les prototypes de fauteuils et donnant leur avis sur l’aménagement des espaces. « Nous avons même installé un espace Cocoon provisoire dans le sous-sol pour que les infirmières puissent expérimenter et ajuster les aménagements avant l’installation définitive », raconte la directrice.
Moins d’attente, plus de lits pour la médecine
Au-delà du confort et du gain de temps, ces réorganisations répondent à un enjeu stratégique : optimiser les capacités d’accueil. En réduisant la durée de séjour en chirurgie, l’hôpital a pu libérer des lits pour la médecine, indispensables pour absorber l’activité des urgences – le deuxième service de la ville de Nantes, après le CHU, avec près de 30 000 passages annuels. « Le développement de l’ambulatoire nous a permis de transformer nos capacités. Désormais, nous accueillons davantage de patients de médecine, notamment ceux arrivant par les urgences. C’est un cercle vertueux : le patient chirurgical bénéficie d’un parcours plus rapide et personnalisé, tandis que le patient médical trouve plus facilement une place », résume Sylvie Rousselot.
Un hôpital en perpétuel mouvement
Avec ses 40 spécialités, ses 200 praticiens et ses 1 000 collaborateurs, l’Hôpital privé du Confluent s’affirme aujourd’hui un acteur majeur de la santé nantaise. Adossé au groupe Vivalto Santé, il continue d’investir pour répondre à la demande croissante de soins. « Nous devons nous réinventer dans des espaces contraints », insiste Sylvie Rousselot. Pour elle, la dynamique engagée est loin d’être achevée : « En travaillant avec les architectes et les équipes, nous avons conçu des organisations adaptées aux besoins actuels. Nous avons replacé le patient au centre, en offrant des parcours plus courts, plus simples, et finalement plus sereins ».
> Article paru dans Hospitalia #70, édition de septembre 2025, à lire ici
> Article paru dans Hospitalia #70, édition de septembre 2025, à lire ici







