Arrêt maladie, accident du travail et congé de longue maladie... L’augmentation croissante observée depuis 6 ans de l’absentéisme impacte aujourd’hui tous les secteurs de l’économie nationale et plus particulièrement le secteur de la santé avec un taux annuel de 5,9%, soit 21,5 jours d’absence en moyenne par personne et par an.
En 2013, il aurait ainsi coûté à l’économie française pas moins de 8,83 milliards d'euros (6ème Baromètre ALMA Consulting Group avril/mai 2014).
Le dernier rapport de la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale fait état d’un déficit aggravé du régime général imputé principalement à la branche maladie dont les dépenses s’élèvent à 7,3 milliards d’euros en 2014, en raison notamment d’une hausse de 3,2% des indemnités journalières depuis 2013 qui devrait atteindre 3,9 % en 2015.
Autant de facteurs qui ternissent à la longue l’image des établissements auprès de leurs différents publics.
Pour pallier ces absences imprévues, les cadres dirigeants et DRH n’ont en effet d’autre solution que de faire appel en urgence aux salariés en repos, aux vacataires du pôle et parfois aux intérimaires. Bien souvent, le personnel contacté par téléphone ou via sms n’étant pas volontaire, cet usage réitéré pourrait être considéré à terme au regard de la législation du travail comme une astreinte cachée. Le caractère imprévisible de ces absences oblige enfin à des ajustements de plannings et à la mise en place de formations afin de remplacer l’agent manquant. Des dispositifs très coûteux pour les établissements de santé.
Ces dépenses représenteraient 66% de leurs charges d’exploitation selon les rapports de la Cour des Comptes de 2009 à 2011 qui évaluait d’ores et déjà entre 8 et 12 % le taux d’absentéisme journalier officiel de certains CHU audités, soulignant également l’insuffisance d’outils de pilotage permettant de mesurer les effectifs nécessaires.
Alors, faute d’efficacité de ces solutions, comment remédier à une situation de plus en plus préoccupante ?

La plateforme est associée à la mise en place d’une Bourse aux remplacements avec les salariés et vacataires volontaires.
En moins de 40 secondes et en répondant à 4 questions, le cadre de service définit le poste à remplacer. La plateforme Whoog diffuse automatiquement le message de façon équitable aux salariés et vacataires, compétents et disponibles. Elle centralise les réponses, supervise la régulation des flux et intervient comme intercesseur.
Les salariés ont toute latitude pour accepter ou refuser une mission de remplacement, généralement payée en heure supplémentaire.
Cette solution simple, rapide et peu onéreuse, encourage les adhésions volontaires, réinstaure un climat de confiance avec la hiérarchie, propice à une meilleure qualité des soins et par une planification optimisée des remplacements, réduit considérablement les dépenses en Ressources Humaines.

« La Bourse aux remplacements que nous avons lancée en 2014 explique Guerric Faure, Président de la Société Whoog, permet ainsi outre, une réduction sensible des coûts directs et indirects affectant la gestion d’un établissement de santé d’apprécier la qualité sociale de l’entreprise en redonnant une vraie valeur ajoutée aux compétences des équipes soignantes internes au bénéfice des patients. Cet outil technologique au service des gestionnaires décisionnaires souscrit ainsi totalement aux objectifs du programme « Hôpital Numérique 2012-2017 » qui vise notamment à améliorer la qualité des soins en favorisant les innovations liées à l’e-santé. »
Lauréate, catégorie Bénéfice « organisation des soins sur le territoire », elle a été récompensée pour sa plateforme mobile innovante de coordination temps réel des imprévus en Ressources Humaines à usage des cliniques et des hôpitaux. Ce service est déjà déployé au sein de plusieurs établissements de santé publics et privés.
La société vient de réussir une levée de fonds de 385 000 euros auprès du FCPR 06 et du Fonds Phitrust pour développer la commercialisation de sa solution. La société sera à nouveau présente au salon HIT 2015.
Membre des incubateurs Paca-Est, Télécom ParisTech et ESA BIC (Agence Européenne Spatiale), elle est soutenue par la BPI France, Microsoft BizSpark Plus et le laboratoire de recherche DEIXIS de Télécom Paris Tech.
Plus d'informations : https://hublo.com/