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Le constat est sans appel : « En France, on a un prisme un peu trop technologique. On a tendance à confondre R&D et innovation », avait estimé Paul-François Fournier, directeur exécutif en charge de l’innovation au sein de la Banque Publique d’Investissement (BPI France). Une affirmation que d’aucuns qualifieraient de pavé dans la mare. Elle ouvre pourtant le champ à une nouvelle grille de lecture, qui pourrait expliquer un paradoxe de taille : bien que la France ait réussi à créer des filières d’excellence dans l’aéronautique, le nucléaire ou les transports, notre pays semble bien en peine lorsqu’il s’agit de moderniser le secteur-clé de la santé – et son corolaire non moins critique, l’hôpital. Et ce, alors même que la French Tech a acquis ses lettres de noblesse à l’étranger, tout particulièrement d’ailleurs dans le domaine médical.
Un changement de paradigme serait-il nécessaire pour que les acteurs sanitaires parviennent à mieux susciter et intégrer l’innovation ? Nous en sommes pour notre part convaincu. Nous oserons d’ailleurs aller plus loin, quitte à secouer certaines certitudes (trop) bien établies : pour véritablement soutenir l’avènement de l’hôpital de demain, l’innovation doit avant tout se focaliser sur les besoins métiers et les usages, et s’inscrire dans une approche à la fois disruptive, holistique et affranchie de tout dogme – un postulat que le Groupe PRISME a de longue date fait sien.
1. l’innovation technologique, naturellement, mais aussi,
2. l’innovation de produit, service et usage,
3. l’innovation de procédé et d’organisation,
4. l’innovation sociale,
5. l’innovation marketing et commerciale, et enfin
6. l’innovation de modèle d’affaires.
Chacune offre plusieurs nuances, allant de l’innovation incrémentale qui améliore l’existant à l’innovation radicale, dont l’impact peut être qualifié de disruptif tant il transforme les besoins et les usages, allant parfois jusqu’à en créer de nouveaux. Le Guide Innovation Nouvelle Génération mettait par ailleurs en lumière un autre enjeu : plutôt que de prendre en compte individuellement chaque dimension de cette innovation, il convient de les considérer ensemble au service de la cohérence d’un projet global, où usages et technologies se superposent en écho à une approche holistique, elle-même considérant l’ensemble des enjeux en présence – un principe à notre sens primordial pour soutenir la construction de l’hôpital de demain.
En plaçant l’utilisateur hospitalier au cœur d’un projet de développement holistique, cette innovation collaborative n’a dès lors pas peur de questionner des vérités pourtant établies. Ayant conduit avec succès plusieurs centaines de projets dans des établissements sanitaires et médico-sociaux de toutes tailles, le Groupe PRISME se démarque par une capacité de réflexion affranchie de tout dogmatisme, qui lui permet d’apporter la solution la mieux adaptée au regard des contraintes et bénéfices attendus. Il dispose en effet d’un riche portefeuille de solutions et d’une maîtrise de mondes technologiques complémentaires. Aussi le Groupe PRISME ne peut-il que préconiser un changement de paradigme dans les appels à projet. Plutôt que de multiplier les spécifications techniques détaillées qui peuvent constituer autant de freins à un hôpital véritablement innovant, celles-ci pourraient au contraire se centrer plus largement sur les besoins et usages. Dans ce contexte plus ouvert, le Groupe PRISME proposera alors la combinaison entre matériels, logiciels et services la mieux à même de répondre aux contraintes opérationnelles et aux besoins métiers fondamentaux identifiés.
Globalement assez stable, l’univers des fournisseurs hospitaliers est en effet aujourd’hui toujours majoritairement dominé par de grandes entreprises internationales. De multiples appels d’offre complexes excluent souvent de facto les TPE et PME innovantes, qui ne disposent pas de ressources humaines comparables en nombre à celles des grands acteurs traditionnels, ou d’un portefeuille d’activité suffisamment « complet ». Parfois même, le recours aux TPE et PME ne s’inscrit pas dans les pratiques établies. Or l’innovation de rupture provient de plus en plus fréquemment de sociétés agiles et innovantes de petite taille et d’acteurs extérieurs au secteur d’origine – les exemples sont légion dans tous les secteurs d’activité porteurs d’une forte valeur ajoutée. Vice-président délégué de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), Jean-Lou Blachier se penche également sur le financement de l’innovation, appelant à créer des dispositifs d’achats incitatifs au sein desquels la commande publique doit être un puissant levier de croissance.
Il est intéressant de noter que de nombreuses solutions innovantes de traçabilité conçues pour, ou déployées dans le monde hospitalier, connaissent parallèlement un essor important dans d’autres secteurs d’activités où elles adressent des besoins métiers similaires, comme par exemple le Transport et la Logistique ou encore l’Industrie, ou auprès de différentes typologies de clients publics et privés en dehors du monde hospitalier. Le niveau d’exigence particulièrement élevé du monde hospitalier au niveau de ses besoins de traçabilité n’est pas étranger à cette réalité.
Titulaire du marché des solutions de traçabilité code-barres et de mobilité à l’UGAP, le Groupe PRISME mesure l’importance de ce soutien apporté par l’UGAP, l’un des acteurs publics de référence pour le secteur hospitalier, par ailleurs l’un des plus engagés au service de l’innovation et des PME innovantes. Une mobilisation qui ne manque pas d’accélérer la diffusion des bonnes pratiques, y compris celles s’affranchissant des schémas classiques pour favoriser l’innovation agile et de nouvelles réponses aux besoins et usages métiers en constante évolution, à partir desquels se construira l’hôpital de demain.
