Dr. Warehouse, l’innovation au service de la recherche
Rédaction
Lancé en 2017 sous l’impulsion de l’Institut des maladies génétiques Imagine, l’entrepôt de données Dr. Warehouse propose une approche innovante pour la valorisation des informations cliniques. Rencontre avec Arthur Delapalme, co-fondateur de Codoc, la start-up qui porte cette solution de nouvelle génération.
La plateforme Dr. Warehouse est de plus en plus présente dans les hôpitaux. À quels besoins répond-elle ?
Arthur Delapalme : Tout est parti d’un constat : l’hôpital produit une quantité exponentielle de données médicales, mais le nombre de découvertes médicales issues de ces données stagne. Cela s’explique car les données sont morcelées entre différents logiciels et/ou inscrites sous la forme de données textuelles difficilement exploitables par les équipes de recherche. Dr. Warehouse permet justement de rassembler ces informations en les structurant de façon conforme et sécurisée, afin de faciliter leur réutilisation. Son fonctionnement s’apparentedonc à celui d’un moteur de recherchequi valorise, pour la recherche médicale, ce trésor dormant au sein des hôpitaux.
Combien de temps faut-il pour intégrer Dr. Warehouse dans un système d’information hospitalier ?
Quelques jours voire quelques semaines suffisent en moyenne à rendre Dr. Warehouse opérationnel sur un établissement. Aujourd’hui une vingtaine de publications scientifiques citent notre logiciel et onze hôpitaux ainsi qu’un groupe de cliniques ont intégré notre solution dans leurs programmes de recherche ou de suivi, que ce soit pour un service, une thématique ou une pathologie.
Justement, lors de la crise sanitaire, vous avez adapté votre solution aux enjeux soulevés par le Covid-19.
Au CH de Troyes, nous avons en effet pu développer une réponse adaptée en une semaine seulement. Basée sur le traitement des données de l’établissement, elle a permis d’établir un tableau de bord efficace et fiable, recensant les cas, leurs parcours et leurs états de santé. Cette crise a montré l’importance d’une exploitation fiable et rapide des données médicales, pour apporter des réponses aux questions critiques que se posent les établissements de santé.
Plus d'informations sur le site de Dr. Warehouse.
Arthur Delapalme : Tout est parti d’un constat : l’hôpital produit une quantité exponentielle de données médicales, mais le nombre de découvertes médicales issues de ces données stagne. Cela s’explique car les données sont morcelées entre différents logiciels et/ou inscrites sous la forme de données textuelles difficilement exploitables par les équipes de recherche. Dr. Warehouse permet justement de rassembler ces informations en les structurant de façon conforme et sécurisée, afin de faciliter leur réutilisation. Son fonctionnement s’apparentedonc à celui d’un moteur de recherchequi valorise, pour la recherche médicale, ce trésor dormant au sein des hôpitaux.
Combien de temps faut-il pour intégrer Dr. Warehouse dans un système d’information hospitalier ?
Quelques jours voire quelques semaines suffisent en moyenne à rendre Dr. Warehouse opérationnel sur un établissement. Aujourd’hui une vingtaine de publications scientifiques citent notre logiciel et onze hôpitaux ainsi qu’un groupe de cliniques ont intégré notre solution dans leurs programmes de recherche ou de suivi, que ce soit pour un service, une thématique ou une pathologie.
Justement, lors de la crise sanitaire, vous avez adapté votre solution aux enjeux soulevés par le Covid-19.
Au CH de Troyes, nous avons en effet pu développer une réponse adaptée en une semaine seulement. Basée sur le traitement des données de l’établissement, elle a permis d’établir un tableau de bord efficace et fiable, recensant les cas, leurs parcours et leurs états de santé. Cette crise a montré l’importance d’une exploitation fiable et rapide des données médicales, pour apporter des réponses aux questions critiques que se posent les établissements de santé.
Plus d'informations sur le site de Dr. Warehouse.
Le CH de Troyes a choisi Dr. Warehouse pour analyser ses données

Stéphane Sanchez, responsable de l'Information Médicale du CH de Troyes. ©DR