30 mesures pour renforcer la sécurité à l'Hôpital d'Antibes
Rédaction
Devant une recrudescence des incivilités et de la violence, l’Hôpital d’Antibes instaure une campagne de « tolérance zéro » à l’égard d’actes isolés, « mais de plus en plus fréquents », et construit un plan d’amélioration de la sécurité de 30 mesures.
« 18 mois après les applaudissements aux fenêtres », l'Hôpital d'Antibes se retrouve depuis le mois de juillet « face à une montée des incivilités et de la violence qui appelle la réaction la plus vigoureuse possible ». « Contrairement aux idées reçues, les faits constatés proviennent de
“Monsieur et Madame tout le monde” », constate l’établissement qui a donc décidé d’engager 30 mesures liées à la sécurité.
Révision du règlement intérieur et mise en application ferme du pouvoir de police administrative
Parmi ces mesures, la première concerne le règlement intérieur de l’établissement qui « doit être révisé à l’aune des derniers évènements », « avec une application la plus stricte du pouvoir de police administrative pouvant conduire à des interdictions d'accès à l'établissement en cas d'agression ou de comportement inadapté, pour protéger les soignants », précise l’hôpital.
Restriction des visites, renforcement de la présence des agents de sécurité et de la vidéoprotection
Pour refaire de l'hôpital « un sanctuaire et un lieu de soins », l’établissement a également décidé de restreindre les visites :
- dans les services de soins à un visiteur par patient et par jour : de 16h à 19h en semaine, et de 14h à18h le week-end, sauf exceptions médicalement justifiées (fin de vie, second parent en maternité).
- aux urgences, aucun visiteur ou accompagnant n’est autorisé (un seul parent pour accompagner un mineur), sauf exceptions médicalement justifiées.
Une campagne de sensibilisation
