Le partenariat entre le CHU de Poitiers et G5 Digital a célébré ses deux ans. Pourriez-vous nous rappeler les circonstances de sa mise en œuvre ?
Alexandre Pavy : Dans le cadre de notre stratégie de dématérialisation à grande échelle, nous recherchions une solution de capture d’informations en mobilité, pour compléter notre dossier patient informatisé (DPI). Clevernet s’est rapidement imposé par sa souplesse et sa richesse applicative. La plateforme nous permet de créer des formulaires sur mesure qui, une fois validés, sont automatiquement enregistrés dans le DPI. Plusieurs fonctionnalités d’e-signature ont déjà été déployées, pour l’inventaire des effets personnels, la désignation de la personne de confiance, les sorties contre avis médical, les directives anticipées… D’autres ont émergé à la demande des services, comme le suivi des plaies en orthopédie, les consultations de tabacologie ou encore les schémas chirurgicaux.
Le Centre régional de pathologies du sommeil est le dernier à en avoir bénéficié…
Tony Ploquin : Effectivement, Clevernet est désormais bien identifié par les équipes soignantes, qui nous sollicitent de plus en plus pour de nouveaux besoins. L’équipe Clevernet de la DSI a d’ailleurs été renforcée pour accompagner cette dynamique. Le Centre régional de pathologies du sommeil illustre bien cette démarche : il réalise près de 2 200 examens par an, chacun générant une importante charge documentaire. Jusqu’à présent, les patients devaient remplir manuellement de nombreux questionnaires papier, parfois sur des dizaines de pages. Les techniciens devaient ensuite calculer à la main les scores d’analyse médicale, avec des risques de retard lorsque les résultats n’étaient pas encore disponibles ou les documents mal intégrés dans le dossier patient. C’est dans ce contexte que nous avons co-développé, avec l’équipe, la fonctionnalité de « salle d’attente 2.0 ».
En quoi consiste-t-elle ?
Tony Ploquin : À leur arrivée, les patients peuvent désormais scanner un QR code, présenté par un professionnel de santé du service, pour accéder aux questionnaires directement sur leur smartphone – ou, si nécessaire, à l’aide d’une tablette mise à disposition. Une fois les documents complétés via l’interface Clevernet, les scores sont automatiquement calculés, puis l’ensemble est versé dans le DPI. Ce système fluidifie l’organisation : les techniciens ne perdent plus de temps avec les calculs, les secrétariats ne courent plus après les documents, et les médecins disposent des informations nécessaires au bon moment. Le lendemain matin, un second QR code est remis au patient pour compléter deux nouveaux formulaires, l’un de suivi médical, l’autre sur la satisfaction. Là encore, tout est directement intégré au DPI, avec déjà 700 documents gérés via Clevernet tous les mois.
Avez-vous été accompagnés par G5 Digital dans ce projet ?
Alexandre Pavy : Nous sommes en contact permanent avec G5 Digital, dont l’équipe est toujours disponible et réactive. Mais l’un des atouts majeurs de Clevernet, c’est qu’il nous rend autonomes. Nous pouvons créer nos propres formulaires en adaptant les modèles existants ou en partant de zéro. L’outil est clair, intuitif et accessible pour tous les utilisateurs. Par ailleurs, nous gérons nous-mêmes notre EAI et les connecteurs associés, ce qui nous permet d’étendre les cas d’usage à notre rythme. Par exemple, nous travaillons aujourd’hui sur la signature à distance via le portail patient, et sur les projets d’accueil personnalisé en EHPAD. Chaque nouveau déploiement s’accompagne de l’équipement des services en tablettes mobiles, ce qui ouvre la voie à d’autres usages métiers en mobilité. Actuellement, environ 120 tablettes sont en circulation au CHU, avec un objectif de 200 tablettes à terme. Deux ans après son lancement, Clevernet continue donc de transformer concrètement les pratiques au CHU de Poitiers, s’imposant comme un outil structurant de notre virage numérique.
> Plus d'informations sur le site de G5 Digital
> Article paru dans Hospitalia #70, édition de septembre 2025, à lire ici
Alexandre Pavy : Dans le cadre de notre stratégie de dématérialisation à grande échelle, nous recherchions une solution de capture d’informations en mobilité, pour compléter notre dossier patient informatisé (DPI). Clevernet s’est rapidement imposé par sa souplesse et sa richesse applicative. La plateforme nous permet de créer des formulaires sur mesure qui, une fois validés, sont automatiquement enregistrés dans le DPI. Plusieurs fonctionnalités d’e-signature ont déjà été déployées, pour l’inventaire des effets personnels, la désignation de la personne de confiance, les sorties contre avis médical, les directives anticipées… D’autres ont émergé à la demande des services, comme le suivi des plaies en orthopédie, les consultations de tabacologie ou encore les schémas chirurgicaux.
Le Centre régional de pathologies du sommeil est le dernier à en avoir bénéficié…
Tony Ploquin : Effectivement, Clevernet est désormais bien identifié par les équipes soignantes, qui nous sollicitent de plus en plus pour de nouveaux besoins. L’équipe Clevernet de la DSI a d’ailleurs été renforcée pour accompagner cette dynamique. Le Centre régional de pathologies du sommeil illustre bien cette démarche : il réalise près de 2 200 examens par an, chacun générant une importante charge documentaire. Jusqu’à présent, les patients devaient remplir manuellement de nombreux questionnaires papier, parfois sur des dizaines de pages. Les techniciens devaient ensuite calculer à la main les scores d’analyse médicale, avec des risques de retard lorsque les résultats n’étaient pas encore disponibles ou les documents mal intégrés dans le dossier patient. C’est dans ce contexte que nous avons co-développé, avec l’équipe, la fonctionnalité de « salle d’attente 2.0 ».
En quoi consiste-t-elle ?
Tony Ploquin : À leur arrivée, les patients peuvent désormais scanner un QR code, présenté par un professionnel de santé du service, pour accéder aux questionnaires directement sur leur smartphone – ou, si nécessaire, à l’aide d’une tablette mise à disposition. Une fois les documents complétés via l’interface Clevernet, les scores sont automatiquement calculés, puis l’ensemble est versé dans le DPI. Ce système fluidifie l’organisation : les techniciens ne perdent plus de temps avec les calculs, les secrétariats ne courent plus après les documents, et les médecins disposent des informations nécessaires au bon moment. Le lendemain matin, un second QR code est remis au patient pour compléter deux nouveaux formulaires, l’un de suivi médical, l’autre sur la satisfaction. Là encore, tout est directement intégré au DPI, avec déjà 700 documents gérés via Clevernet tous les mois.
Avez-vous été accompagnés par G5 Digital dans ce projet ?
Alexandre Pavy : Nous sommes en contact permanent avec G5 Digital, dont l’équipe est toujours disponible et réactive. Mais l’un des atouts majeurs de Clevernet, c’est qu’il nous rend autonomes. Nous pouvons créer nos propres formulaires en adaptant les modèles existants ou en partant de zéro. L’outil est clair, intuitif et accessible pour tous les utilisateurs. Par ailleurs, nous gérons nous-mêmes notre EAI et les connecteurs associés, ce qui nous permet d’étendre les cas d’usage à notre rythme. Par exemple, nous travaillons aujourd’hui sur la signature à distance via le portail patient, et sur les projets d’accueil personnalisé en EHPAD. Chaque nouveau déploiement s’accompagne de l’équipement des services en tablettes mobiles, ce qui ouvre la voie à d’autres usages métiers en mobilité. Actuellement, environ 120 tablettes sont en circulation au CHU, avec un objectif de 200 tablettes à terme. Deux ans après son lancement, Clevernet continue donc de transformer concrètement les pratiques au CHU de Poitiers, s’imposant comme un outil structurant de notre virage numérique.
> Plus d'informations sur le site de G5 Digital
> Article paru dans Hospitalia #70, édition de septembre 2025, à lire ici