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FME allie économie circulaire et performance environnementale


Rédigé par Rédaction le Lundi 22 Septembre 2025 à 09:08 | Lu 60 fois


Face aux tensions budgétaires et à l’urgence climatique, les établissements de santé explorent de nouvelles pistes de gestion durable. Parmi elles, la revalorisation des équipements biomédicaux réformés s’impose comme une alternative à la fois économique, écologique et pragmatique. Le CHU de Saint-Étienne et la Clinique Jules Verne de Nantes ont choisi de franchir le pas, avec l’appui de France Médical Enchères (FME).



Au CHU de Saint-Étienne, la revente de matériel réformé avait jusque-là du mal à trouver sa place. Mais relancée en 2024, l’initiative a pris un tournant grâce à FME. « Leur capacité à garantir ”un prix de réserve” pour chaque vente nous apporte une visibilité financière précieuse et simplifie notre comptabilité », souligne Paul-Emmanuel Cometta-Ponsenard, ingénieur responsable de la maintenance et de l’atelier biomédical. De son côté, la Clinique Jules Verne avait déjà adopté une logique de dons et de reventes locales. Depuis l’arrivée de FME en juin 2023, ce dernier dispositif a pris de l’ampleur. « Nous leur confions entre 150 et 200 équipements par an. Leur professionnalisme nous a convaincus », témoigne Dounya El-Ghamri, ingénieure responsable biomédicale. En cas de besoin urgent, la clinique peut même racheter du matériel revalorisé via la plateforme, garantissant ainsi la continuité des soins.

Répondre aux enjeux logistiques et environnementaux

La gestion des équipements réformés pose souvent des problèmes d’espace. À Nantes, certains appareils encombraient jusqu’aux abords des blocs opératoires, d’autres terminaient dans la filière des déchets électriques et électroniques (DEEE), coûteuse et peu écologique. « Désormais, dès que nous sollicitons FME, le matériel est repris en quelques jours avec, à la clé, une forte réduction des volumes DEEE », précise Dounya El-Ghamri. Le CHU de Saint-Étienne met également en avant la fluidité du processus. « Nous envoyons la liste des appareils réformés et recevons en retour une offre claire, puis les documents comptables. La transparence est totale », insiste Paul-Emmanuel Cometta-Ponsenard, qui a d’ailleurs œuvré pour étendre ce partenariat au GHT de la Loire, dont le CHU est l’établissement support. Dès l’an prochain, l’établissement prévoit même de confier à FME un inventaire annuel complet pour mieux anticiper ses flux. « Les équipements ne seront enlevés qu’au fil des renouvellements, ce qui témoigne d’une grande souplesse de la part des équipes FME », ajoute-t-il.

Une logique inscrite dans la responsabilité sociétale

Au-delà des bénéfices financiers et organisationnels, les deux établissements soulignent aussi la cohérence de cette démarche avec leurs engagements en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Car FME ne se limite pas à la revente : depuis deux ans, l’entreprise propose aux établissements un rapport d’impact environnemental, réalisé par un prestataire indépendant selon la méthodologie Bas carbone® de l’ADEME. Ces analyses permettent de mesurer précisément les émissions de gaz à effet de serre générées et évitées grâce à la revalorisation des équipements réformés. Au CHU de Saint-Étienne, les résultats sont parlants : « En un an et grâce à notre partenariat avec FME, nous avons évité l’émission de 9 tonnes de CO2, soit l’équivalent d’un trajet en voiture de 41 500 km », illustre le responsable biomédical. Fort de cette évaluation, l’hôpital prévoit de reconduire l’analyse afin de disposer d’indicateurs comparatifs d’une année sur l’autre. En redonnant une seconde vie à du matériel encore fonctionnel, le CHU de Saint-Étienne comme la Clinique Jules Verne ont donc opté pour une solution concrète face aux enjeux de durabilité. FME, de son côté, confirme son rôle d’accélérateur de l’économie circulaire appliquée à la santé. Ces initiatives prouvent qu’allier performance économique, impact environnemental et utilité sociétale est possible. « Merci à tous les ingénieurs biomédicaux qui transforment les équipements réformés en véritables leviers d’engagement. Ensemble, nous faisons la différence – pour le climat, pour la société, et pour un accès aux soins plus juste et plus durable », souligne Jean-Pierre Cardoso, Directeur général de FME.

Avec son projet Climat 2024, FME a stocké 106 tonnes de CO₂ et planté plus de 830 arbres.

> Plus d'informations sur le site de FME

> Article paru dans le Hors-série AFIB 2025, à lire ici
 




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